Récapitulatif :
- 15 juillet 2017 – 13 km – 50 m de D+ – 2 h de train
- 16 juillet 2017 – 35 km – 400 m de D+ – 7 h de train
- 17 juillet 2017 – J1 : Mont Ventoux (1912 m) – 80 km – 2100 m de D+ – 3h de train
- 18 juillet 2017 – J2 : Barrage d’Emosson (1970 m) – 28 km – 800 m de D+ – 6h30 de train
- 19 juillet 2017 – J3 : col de la Forclaz (1527 m), Grimselpass (2165 m), Furkapass (2436m) – 82 km – 2000 m de D+ – 3 h de train
- 20 juillet 2017 – J4 : col du Saint Gothard (2106 m) / Passo Scimfuss (2242 m), Oberalppass (2044 m) – 75 km – 2100 m de D+ – 1h30 de train
- 21 juillet 2017 – J5 : pass dal Fuorn (2149 m), Umbrail pass (2503 m) / passo dello Stelvio (2758 m) – 84 km – 2500 m de D+ – 4 h de train
- 22 juillet 2017 – J6 : passo di Gavia (2618 m) – 95 km – 1500 m de D+ – 2h30 de train
- 23 juillet 2017 – J7: mur de Sormano (1124 m), Madonna del Ghisallo (754 m) – 130 km – 2000 m de D+
- 24 juillet 2017 – J8 : Retour en train en France (Monza – Milan – Genève – Lyon – Clermont) – 7 km de vélo – 14 h de train
La journée de vélo en Lombardie du côté du lac de Côme a marqué la fin de ma première semaine du périple. 7 étapes d’affilé de la Provence à la Suisse puis à l’Italie sans compter les heures de train. Mais à ma grande surprise tout s’enchainait bien finalement malgré le vélo chargé.
Le lundi 24 juillet, m’a vu avoir une sorte de journée de repos imposée^^ C’est le jour du retour en France. A l’origine je voulais revenir au pays par la côte (faire Milan-San Remo), mais en cette saison c’est quasi suicidaire et une fois revenu sur Nice et tout ça, les trains qui prennent les vélos n’ont pas des horaires pratiques et j’aurais dû passer une nuit à la belle étoile (je n’ai pas les moyens de m’héberger dans ce secteur).
Etant donné qu’ensuite je souhaite rejoindre le Massif Central, j’ai finalement opté pour repasser par la Suisse.
Après la sortie de la veille, j’avais tant bien que mal grignoté un peu tout ce que j’avais, mais je n’avais pas pu faire de gros repas et c’est par la faim que je me suis réveillé à 4h30 ce lundi 24 matin… Terrible…
Ce n’était pas plus mal, je comptais prendre mon train en gare de Monza à 6 h afin de rejoindre ensuite Milan (à 10 minutes en train) que je souhaitais un peu visiter en vélo pendant 1h30 de temps avant de prendre mon train grande ligne pour Genève d’où ensuite j’avais mes correspondances pour Lyon puis Clermont Ferrand.
Il faisait frais ce matin là. J’ai préparé tous mes bagages, je suis allé sortir mon vélo du local. Je craignais un peu le fait qu’il soit en local collectif et en le prenant, j’ai effectivement vu qu’on m’avait volé un bouchon de guidon, j’ai bien vérifié, rien n’est tombé et vu comment il était bien en place il ne pouvait pas tomber tout seul. Ce n’est pas grand chose, mais c’est toujours contrariant et énervant…
Mon hôte était parti en vacances donc je lui ai laissé ses clés dans la boite et j’ai enfourché mon vélo direction la gare de Monza. Un vrai petit bazar de nouveau ce dédale de routes. J’ai dû m’arrêter plusieurs fois pour vérifier ma localisation et me sortir de sens interdits et j’ai fini par arriver à la gare après 5 km de vélo.
Je suis allé au guichet prendre mon billet pour Milan (j’avais déjà pris mon billet entre Milan et Genève car c’est un train grande ligne à réservation obligatoire pour le passager et le vélo aussi).
Et manque de chance, le train que je voulais prendre à 6 h était annulé…
J’avais lu sur internet que les trains italiens n’étaient pas souvent à l’heure et qu’il valait mieux ne pas avoir de correspondance à prendre. Là il s’agissait de ma seule correspondance en Italie, juste 10 minutes de trajet et ça n’a pas loupé, décidément…
L’avantage c’est que la plupart des trains qui arrivaient en gare de Monza, allaient jusqu’à Milan. Mais pas forcément dans les mêmes gares.
J’ai attendu le train suivant qui devait être là 20 minutes plus tard, mais voilà qu’il est annoncé avec 30 minutes de retard… C’est que là ça commençait à être un peu long et pénible…
Les annonces étaient en italien, je ne comprenais pas ce qu’il se disait. Mais les retards d’un peu tous les trains s’accumulaient et je commençais vraiment à craindre de louper ma correspondance à Milan. Ce serait le comble sur ce si petit trajet et rater un train international, ça va être galère pour faire comprendre mon problème ensuite…
Je commençais à me dire que je vais aller à Milan en vélo, il y en a pour 15 kilomètres mais ça ne m’enchantait pas car j’aurais été obligé de regarder très souvent mon itinéraire et ainsi perdre beaucoup de temps.
J’ai opté pour prendre un train qui desservait une autre garde Milan. J’ai regardé et Milano Garibaldi n’était en fait qu’à 2 km de Milano Centrale d’où j’avais mon train.
On va faire comme ça. Et c’est donc à 7h30 que j’ai fini par monter dans un train qui s’est arrêté sur un quai où il y avait déjà un autre train, je vous dis pas le bazar… Il est bondé, je reste debout en haut des marches. Bien sûr, il s’arrête 10 minutes en pleine voie par la suite…
Une fois à Milan Garibaldi, heureusement pour moi, je dois suivre le boulevard pendant 2 km tout droit et je finis par ariver à Milano Centrale. Ouf.
Il me reste 15 minutes avant mon train… Heureusement que je suis parti 1h30 plus tôt, et ma visite milanaise tombe à l’eau.
Le quai est annoncé tardivement et me voilà parti vers le train. Une belle rame, je suis dans la voiture du fond là où il y a le compartiment vélo. Quelle surprise de voir que pour tout le train il n’y a que 2 crochets pour les vélos…
Le temps de replier les porte bagages qui bloquent l’accroche des vélos (jusqu’au bout^^) et c’est bon. Ma place est tout au fond de la voiture, mais j’apercevais de loin mon vélo, j’étais rassuré.
C’est parti pour 4 h de voyage jusqu’à Genève. J’étais pressé d’arriver pour pouvoir m’acheter de quoi manger surtout^^ Les arrêts sont indiqués sur des écrans, presque pas de bruit, plutôt confortable, ça change de tous les trains que j’ai pris jusque là et que je prendrai encore par la suite…
Là pour le voyage je n’avais plus que quelques noix à grignoter…
Le voyage est passé vite quand même car le train a longé le lac Majeur, voisin du lac de Côme (à une bonne centaine de kilomètres tout de même), sous un ciel menaçant, c’était très beau, puis après les contrôles de papiers avant la frontière, le train a roulé en Suisse au pied des montagnes que j’avais parcourues quelques jours plus tôt, puis ensuite c’est tout le lac Léman qui a été longé avec d’abord un ciel pluvieux avant d’avoir des éclaircies. Vraiment très beau.
Petite note amusante, avec les changements de langues j’ai eu droit à 4 contrôles du billet pendant le voyage avec 4 contrôleurs différents. Au début les annonces étaient en italien, puis en italien, allemand, anglais, puis en allemand, italien, puis en allemand, français et enfin en français, allemand et anglais.
A Genève, j’étais content d’arriver, j’ai attaché mon vélo à une rampe d’escalier et je me suis rué dans le supermarché pour m’acheter de quoi manger. J’avais vraiment faim.
En sortant de là je vois que j’ai un train pour Lyon qui part 1h30 plus tôt que ce que je pensais, c’est à dire dans 30 minutes, je décide de patienter encore un peu avant demanger histoire de manger dans le train.
J’oubliais de parler du point final de ce trajet. J’allais à Clermont Ferrand voir Michel, l’auvergnat bien connu pour son blog http://www.veloblan.com/
Cela fait quelques années que nous communiquons via nos blogs, et il y a 4 ans, en juin 2013, il m’avait accueilli chaleureusement pour que je puisse participer à la Montée du Puy de Dôme afin de le grimper en toute légalité (pour rappel, il est interdit aux cyclistes pour laisser tout l’espace au fameux train à crémaillère, il ne s’agit même pas d’un argument écologique bien au contraire). Cette montée en question avait été annulée quelques jours avant. J’avais déjà mes billets de train et du coup Michel m’avait fait découvrir le tour du Puy de Dôme en vélo.
Cette année, j’ai envoyé un message à Michel pour lui dire que je souhaitais refaire escale dans son département et que je voulais grimper le Puy de Dôme quitte à le faire très tôt le matin avant l’ouverture du train. Triste de se retrouver comme ça. Michel était partant et Brigitte et lui vont donc de nouveau m’accueillir chaleureusement comme un roi.
Je passerai 2 jours avec eux, ce qui laissera donc 2 sorties possibles.
C’est donc vers 20 h que je suis arrivé du côté de Clermont, en France de nouveau. Michel est à la gare, vraiment très sympa de se retrouver.
Nous programmons les journées suivantes. La météo ne s’annonce vraiment pas top le lendemain, du coup nous nous disons que nous allons tenter une sortie dans le Sancy et nous aviserons sur le moment. Et nous programmons le Puy de Dôme pour le surlendemain (le mercredi) où la météo devrait être meilleure.
La soirée est bien sympa mais si il y a un sujet sur lequel nous n’arrivons pas à être d’accord c’est sur le plus bel endroit du monde… Pourtant ça saute aux yeux, ce sont les Pyrénées !!!
Pour cette journée j’ai donc fait 7 km de vélo, mes derniers ne Italie pour ce périple, puis 14 h de train ou d’attente en gare. Je n’étais pas fâché d’arriver à la fin. Ma seule interrogation était de savoir si le lendemain j’aurais bien récupéré du changement de rythme après une journée sans pédaler… C’est que, Michel il faudra le suivre quand même !!
2 sorties à venir de Veloblan et Velomontagne pour sillonner le Puy de Dôme.
(6 commentaires)
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Ha ha ha le plus bel endroit du monde n’a pas changé, c’est bien l’Auvergne hi hi hi
Author
Il faudra qu’on en rediscute très cher !! 😀
Salut Idris.
Ah vous n’êtes pas d’accord. Et bien moi je vais mettre tout le monde d’accord ! Le plus bel endroit pour le vélo, ce sont les Sucs d’Ardèche (col de Mézilhac, Lachamp-Raphaël, col du Gerbier de Jonc, col de la Croix des Boutières au pied du Mézenc…).
Author
Ahahahahahaha 😀
Je vote aussi pour les Pyrénées !!
Author
Et ce Michel qui ne veut rien entendre 😀
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