Le soleil joue à cache cache en ce mois d’octobre et prend un malin plaisir à briller bien souvent sauf le jour où je souhaite pédaler. Plus de 2 semaines non stop de boulot, j’étais content d’arriver à ce dimanche 25. En plus avec le changement d’heure il y avait une heure de sommeil de gagnée. Ce qui n’était pas plus mal car j’aurais eu du mal à me lever très tôt.
Pour la journée, la météo s’annonçait très nuageuse avec des éclaircies dans l’après midi peut être.
Voilà de quoi beaucoup cogiter sur le programme. A l’origine je souhaitais aller faire une virée dans le Pays Basque sur les pentes du redoutable Port de Larrau (1573m). Ce qui impliquait pour moi de prendre le train à 8h07 à Tarbes direction Pau puis Oloron Sainte Marie avec la correspondance. Mais le matin en me levant quand j’ai vu ce ciel menaçant et bas je me suis sérieusement posé des questions et j’ai même envisagé d’aller seulement jusqu’à Lourdes et de faire une sortie dans la vallée des Gaves vers le Pont d’Espagne notamment.
J’ai tellement cogité que je me suis retrouvé à la bourre. Je suis parti en catastrophe sans prendre de petit dej. J’ai roulé à bloc jusqu’à la gare de Tarbes où je suis arrivé 5 min avant le train, tout juste de quoi prendre mon billet. Sur le trajet j’avais vu que ça s’éclaircissait progressivement, du coup j’ai opté pour aller comme prévu à Oloron Sainte Marie.
Après avoir dû rester debout pendant 1 h dans le train jusqu’à Pau en raison de l’absence de crochet pour vélo dans le compartiment vélo, puis 1 h de plus jusqu’à Oloron Sainte Marie, j’étais content d’arriver. J’avais mangé des biscuits dans le train en guise de petit déjeuner et j’avais hâte de commencer à rouler. J’en avais pour 40 km pour arriver au pied du port de Larrau qui fait un peu plus de 15 km de montée ensuite.
Je me suis élancé. J’ai apprécié cette départementale. En ce dimanche il y avait peu de circulation et aucun camion. Quant aux voitures elles s’écartaient largement. Tout allait bien en dehors du ciel qui était franchement menaçant sur les sommets contrairement à Pau où il faisait grand bleu.
La route est une succession de montées et de descentes sur les collines. J’ai traversé les village de Feas, Ance, Aramits, Lanne (Ane !!^^) en Barétous avant de rejoindre la bien connue D918 qui passe par les cols de Peyresourde, Aspin, Tourmalet, Aubisque et qui rejoint ensuite Bayonne. J’ai quitté cette route à Tardets où j’ai tourné à gauche direction la vallée de la Soule.
Je cogitais beaucoup dans ma tête, entre le sprint pour aller à la gare le matin, le petit dej’ bâclé, le ciel menaçant et le fait de savoir qu’il y avait un monstre qui m’attendait… J’avais bien 2 itinéraires de secours au cas où monter au port de Larrau s’avèrerait trop téméraire au vue de la météo. Mais finalement j’ai décidé d’y aller quand même au risque de me retrouver dans le brouillard.
Je sentais bien que je n’étais pas en jambes et je m’attendais à passer un sale quart d’heure dans l’ascension. Surtout qu’à seulement quelques kilomètres du pied de l’ascension, alors que je longeais le gave de Larrau, j’étais encore à moins de 300m d’altitude…
Pendant tout ce trajet depuis Oloron, je faisais passer le temps en essayant de lire du premier coup tous les noms basques qui apparaissaient sur les panneaux^^
Encore quelques kilomètres et je suis passé devant la fameuse auberge de Laugibar. L’auberge annonce le début des vraies difficultés.
A partir de ce point là il reste plus de 1200m de D+ à prendre en 15,3 km… Ce qui donne 7,9 % de pente moyenne. Et pour aller plus loin dans la présentation du profil c’est 7 % au début puis la pente passe à 10 % pendant 2 km jusqu’au village de Larrau où il y a quelques mètres de replat à 640m d’altitude avant de repartir sur du 8 % (pour se reposer) puis ensuite 6 km consécutifs entre 10 et 11 % de moyenne et des longues portions à 12 % jusqu’au col d’Erroymendi (qui s’écrit aussi Erroimendy) à 1362m. Ensuite on a droit à quelques mètres en faux plat descendant puis 2 km pas très raide avant de se cogner sur 1,5 km à 11,5 % pour arriver au port de Larrau sur la frontière avec l’Espagne à 1573m d’altitude.
Je suis passé devant l’auberge entre excitation d’y être enfin et inquiétude car je savais que je n’allais pas être bien… Et pas le temps de gamberger plus longtemps, je me suis retrouvé dans le vif du sujet très vite et j’ai mis tout à gauche dès les premières pentes à 9 %. Il faisait environ 14°C. J’avais ma veste thermique ouverte et j’ai tenté de trouver un rythme régulier. Aucun panneau de kilométrage n’était là mais comme point de repère j’avais l’altitude sur mon compteur. Les sensations n’étaient pas bonnes du tout et j’avais du mal à me mettre debout sur les pédales. Cependant, même si la pente avait été plus raisonnable autour des 8 % plutôt que des 10 ou 11 %, je ne suis pas sûr que ça aurait été mieux. Du coup tant qu’à faire j’étais content d’être sur ces pourcentages à 2 chiffres car l’altitude augmentait plus vite (même dans les grosses galères il y a des motifs de satisfaction^^)
Déjà pour rejoindre Larrau j’ai trouvé le temps long. Tout en grimpant j’admirais les brebis basques (celles qui donnent le fameux fromage basque…) dans les prés au bord de la route, c’était sympa à voir avec ce ciel menaçant juste au dessus.
Satisfaction de passer Larrau. Le replat dans le village m’a paru bien court et la pente reprend ses droits dès la sortie à l’intersection avec la route du col de Bagargui qui part sur la droite. Un autre petit monstre celui-là^^
Plus je grimpais, plus mes forces s’étiolaient et plus je me rapprochais du brouillard. J’essayais de profiter des belles couleurs dans la traversée de la forêt d’Iraty pour faire diversion.
De mon côté, sur le vélo, je me suis retrouvé totalement en galère à 2 km du col d’Erroymendi. Ça a coïncidé avec le moment où je suis entré dans le brouillard à 1100m d’altitude. Un brouillard très épais qui m’a fait faire une petite pause bienvenue pour mettre mon éclairage sur le vélo. Je n’y voyais pas à 10m par moment… J’ai enlevé mes lunettes de soleil et là vu que la visibilité était faible, ne pas avoir mes lunettes de vue ne m’a pas trop handicapé.
Finalement ce brouillard n’a peut être pas été une si mauvaise chose, j’étais face à la pente sans voir la suite que prenait la route plus haut, au moins je n’étais pas démoralisé et je continuais de garder l’altitude sur mon compteur comme point de repère de ma progression. Ceci dit, la montée s’est transformée en véritable chemin de croix. Chaque coup de pédale était une douleur dans les jambes. Tellement que je me suis retrouvé à faire 3 pauses dans le dernier kilomètre avant le col d’Erroymendi, dont la dernière à seulement 30 mètres du col sans le savoir à cause du brouillard^^
Au col d’Erroymendi, je n’ai pas dû m’attarder plus de 30 secondes, le temps de boire un coup de grenadine et de ruminer le fait de rater la superbe vue sur le plateau d’Iraty que l’on a normalement d’ici…
Puis j’ai attaqué la suite vers le port de Larrau, j’avais hâte d’en finir. Encore 4 km. Je m’attendais à un faux plat descendant plus prononcé que ce qui s’est offert devant mes roues. J’étais tellement carbonisé que je me suis remis tout à gauche dès que la route s’est remise à monter d’abord sur du 5 %… Quelques chevaux fantomatiques dans le brouillard pour agrémenter mon avancée puis je me suis retrouvé dans ce final de fou furieux à 11,5 % pendant 1,5 km… Et là je grimpais en me disant à chaque fois de prendre encore 10m d’altitude avant de réfléchir à faire une pause et ainsi de suite j’ai grappillé de l’altitude sans m’arrêter jusqu’à ne plus pouvoir donner un coup de pédale de plus et faire une pause à 1540m d’altitude. Le sommet étant à 1573, je n’en étais plus très loin mais je ne voyais rien. Je voyais bien que le soleil n’était plus très loin et que j’étais tout proche de passer au dessus du brouillard mais c’était assez impressionnant en arrivant au sommet car à seulement 20m du sommet je ne voyais rien du tout et au sommet, je me suis retrouvé au soleil avec le panorama sur le côté espagnol ! Et un vent de malade à décorner les bœufs aussi tant qu’à faire^^
J’étais content et même soulagé d’être en haut et après avoir fait les 6 derniers kilomètres dans le brouillard avec des moments où je ne voyais pas à 10m, j’ai bien apprécié le panorama côté espagnol, la Navarre, terre de Miguel Indurain.
J’étais juste en contrebas du Pic d’Orhy (2017m) qui était dans les nuages, premier sommet à plus de 2000m à partir de l’océan. Par contre les nuages masquaient également la vue que j’aurais pu avoir sur les gorges d’Holzarté… Dommage…
Je ne me suis pas attardé au sommet et après quelques minutes, j’ai enfilé mon K-way et me suis lancé dans la descente. Direct je me suis de nouveau retrouvé dans le brouillard et je n’y voyais pas à 3 ou 4m devant moi, c’était dingue !! Je descendais à seulement 20 km/h (quand on connait le pourcentage on se dit que les freins vont se terminer bien vite), j’entrais dans les virages sans m’en rendre compte, je fixais les pointillés au centre de la route et quand ils disparaissaient, c’était vraiment dangereux car je ne pouvais plus voir la trajectoire. Par moment la visibilité augmentait légèrement et c’était déjà bien mieux.
Je suis repassé au col d’Erroymendi et j’ai continué ma descente. Aux alentours de 1100m je suis sorti du brouillard et me suis retrouvé sous les nuages. Ouf ! J’ai pu lâcher les freins et me faire plaisir dans la descente. J’ai quand même fait plusieurs arrêts photos. C’était vraiment impressionnant.
Une fois en bas il faisait très doux et j’ai enlevé mon K-way. J’avais prévu de faire le retour par les crêtes en haut des collines bordant la route que j’avais prise à l’aller mais là je n’avais plus rien dans les jambes donc j’ai préféré reprendre la même route.
Je commençais à avoir sérieusement faim, je pense que j’ai dû avoir un début de fringale dans la fin de l’ascension…. Le ciel étant très menaçant j’ai préféré continuer de rouler tant qu’il ne pleuvait pas mais juste avant Montory, j’étais complètement carbonisé et j’ai fait une pause pour manger un peu au centre du village (en me tapant la montée pour aller au centre bien sûr^^). J’avais de quoi manger. Après 10min de pause, je suis reparti, ça allait un peu mieux mais chaque montée (dont une bien vache à 9 %) me faisait très très mal aux jambes.
J’étais bien content d’arriver à Oloron. Il me restait 1h avant le train et je me suis mis en quête de quoi manger. Pas facile un dimanche aprem… Je suis allé de zone commerciale en zone commerciale d’un bout à l’autre de la ville, sans trouver quoi que ce soit jusqu’à finir par trouver mon bonheur dans une boulangerie ouverte dans le centre ville (j’avais eu le fol espoir que la boutique d’usine de Lindt soit ouverte le dimanche aprem^^). Mais à force de tourner en ville pour trouver de quoi manger, je me suis rajouté…11 km !!! J’avais un petit creux je crois^^ Si bien qu’à force de chercher, je ne regardais plus l’heure et je suis revenu en sprintant à la gare 2 min avant le départ du train^^
Le trajet en train du retour à été un peu pimenté par l’annulation de la correspondance pour Tarbes en gare de Pau, 40 min d’attente supplémentaire (heureusement que j’avais mangé^^) et un retour dans la nuit entre la gare de Tarbes et la maison.
De quoi boucler une sortie pour le moins épique^^ ça faisait longtemps que je n’avais pas été en aussi mauvaise forme, pratiquement pas de vélo ces derniers temps, ça se paye tôt ou tard, la fatigue du travail doit jouer pas mal aussi.
La météo s’y est mise aussi, il a fait beau vendredi, samedi, lundi et mardi mais pas le dimanche… Les éclaircies prévues ne sont jamais arrivées, du coup j’ai raté le paysage sur la forêt d’Iraty et le plateau d’Erroymendi, une bonne excuse pour y retourner…mais pas tout de suite^^ Le port de Larrau c’est l’épouvantail du Pays Basque. Son ascension n’est pas loin d’être équivalente à celle du col du Tourmalet et fait à coup sûr partie des plus difficiles des Pyrénées. Sur les 15 km que comporte la montée j’en ai relevé 10 à 10 % ou plus et d’autres à 9 %.
Cette journée dans « l’Enfer Basque » (qui porte bien son nom) m’a fait 140 km (en comptant les 10 km du matin et du soir pour aller et revenir de la gare) pour 2150m de D+.
Le réveil tôt le lendemain matin a été un peu difficile…
Malgré tout ça fait du bien de se dérouiller les jambes comme ça sur des nouvelles routes. Pour les sorties d’automne, le Pays Basque est bien agréable.
(12 commentaires)
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Alalala ce brouillard…. tellement typique du Pays Basque ce genre de temps aussi… c’est ce qui le rend si vert (^^) et surtout si particulier… on peut passer du brouillard au soleil en quelques minutes (c’est du vécu!), bon là apparemment ça stagnait bien en contrebas… et la photo de l’auberge, que de souvenirs… la rando à la passerelle d’Holzarté et le retour en faisant tout le tour des gorges en pleine pampa basque au milieu des fougères et moutons…
Je trouve que les paysages ont vraiment quelque chose de différent par rapport au « reste » des Pyrénées, c’est tellement agréable de découvrir des lieux qui dépaysent comme ça… c’est ce qui rend cette Haute Soule si attachante aussi, je suis fan !
Author
Ouais le Pays Basque c’est bien différent, on sent beaucoup plus la proximité maritime dans la météo, et les gorges sont nombreuses autour de la multitude de Gaves dans le secteur. En hiver il ne doit pas faire chaud au fin fond du Pays Basque^^
Et comme tu dis ça dépayse, en paysage et en style d’ascension, plus basses, plus courtes et plus raides. Le Port de Larrau fait partie des plus hautes et des plus longues. Et sur les ascensions comme celle là, comme aussi la Pierre Saint Martin, c’est impressionnant la diversité du paysage.
Niveau couleurs d’automne c’est un des meilleurs endroits ça c’est clair 🙂
Sur qu’il est beau le Pays Basque, mais t’as pas eu de chance, car les points de vues sont superbes. Tu y reviendras.
Author
Salut Alain 🙂
Oh oui j’y reviendrai !! 🙂
Le port de Larrau… en voilà un que j’aimerais bien accrocher à mon palmarès. Peut être pour l’été prochain…
Malgré le temps et les jambes, ça a l’air d’avoir été une belle sortie quand même. Heureusement tu as l’air d’avoir pu un peu profiter de la vue au sommet. Et j’imagine que la sortie a du faire du bien après quelques semaines sans vélo.
Si jamais tu repasses par Tardets, je te conseille la montée à la chapelle de la Madeleine, une petite montée qui ne paie vraiment pas de mine de prime abord (sommet à 795m), mais qui vaut vraiment le coup :
– vue absolument magnifique sur une grosse partie de la chaîne des pyrénées du sommet – c’est même surprenant d’avoir une vue pareille à une altitude aussi basse
– aucune circulation
– d’un point de vue sportif, une « saloperie » monumentale avec notamment 3 derniers kilomètres à plus de 10% (avec un court passage qui doit bien être à 20% dans les dernières centaines de mètres) sur une petite route toute pourrie où on a vraiment l’impression d’être complètement scotché. Au niveau difficulté, ça m’a rappelé le col du couret côté Baudéan, mais avec la vue qui récompense la souffrance. Je l’avais fait après avoir monté le col de la Pierre Saint Martin, autant dire que les jambes piquaient au sommet…
Sinon j’ai vu que tu mentionnes une veste thermique, j’en cherche une justement mais il y a l’air d’avoir vraiment de tout. Est-ce que tu aurais quelque chose à me recommander ?
Vincent
Author
Salut Vincent 🙂
Merci pour ton message 🙂 Ouais cette sortie a été sympa malgré tout, j’étais content d’être sur le vélo après tous ces jours de boulot, par contre j’en ai vraiment bavé dans la montée, ça a dérouillé^^ Et heureusement que j’ai pu avoir une partie du panorama au sommet côté espagnol ouais !!
Merci de l’info, je note la chapelle de la Madeleine 🙂 Je pense que je repasserai prochainement par là car je souhaite continuer la D918 après Tardets en direction de Mauléon pour aller au col d’Osquich sur le tracé historique de 1910 🙂
Tu as dû te décrocher les jambes après la Pierre Saint Martin dis donc !! 😀 D’ailleurs un jour je reviendrai à la Pierre Saint Martin pour la grimper par le versant Saint Engrâce. Je ‘lai monté par Arette il y a 6 ans et je m’en souviens bien^^
Le col du Couret versant Baudéan tu as eu bien du courage de l’avoir grimpé, moi je l’ai déjà descendu par là et mes freins s’en souviennent. Je préfère largement le versant Bagnères. Côté Baudéan la route est très moyenne et super raide en forêt, ça ne me donne pas trop envie d’y aller par là.
Pour la veste thermique j’ai pris un modèle de Décathlon en 2010 et j’en ai été vraiment satisfait du coup j »en ai pris une deuxième exactement pareille quelques mois plus tard en fin de série, ce qui me permet d’en avoir 2.
Là je viens de regarder sur le site il y a effectivement beaucoup de choix. La valeur de la veste que j’ai c’est 65 euros, elle fait un peu coupe-vent aussi, mais je suis bien incapable là de te conseiller un modèle en particulier. Le lien de celle que j’ai ne se trouve plus. Si jamais je repère un modèle plus tard je te dirai, mais c’est clair que c’est bien pratique en cette saison 🙂
A la prochaine 🙂
Salut Idris
Sympa cette sortie , le port de Larrau a l’air pas mal , surtout que l’on part presque du niveau de la mer lol ,
ca doit faire un peu comme hautacam? c’est une région que je ne connais pas du tout , ni en vélo , ni en voiture , je n’y suis jamais allé , et pourtant natif de Mauléon ,lol mais celui des deux-sevre , lol
superbes photos en tout cas c’est un plaisir de les regarder ave cce paysage automnal !
dommage que le brouillard t’as gâcher un pue le plaisir
Pour Vincent , je confirme que la veste thermique que tu as , c’est nickel , j’ai exactement la même que toi , et j’en suis très content , mes parents me l’avaient offert pour mon anniv. et franchement rien à redire .
Voili voilou
@+ le gars de pyrénées
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Salut Laurent 🙂
Ouais le Port de Larrau est assurément une des montées les plus difficiles des Pyrénées au même titre que le Tourmalet et d’autres. Le pourcentage moyen est le même que celui d’Hautacam mais à la différence que le Port de Larrau est plus raide la plupart du temps en dehors des 2,5 km après le col d’Erroymendi qui sont quasi plats et qui font baisser la moyenne alors qu’Hautacam ça grimpe du début à la fin. Je dirais que c’est plus facile d’avoir une défaillance à Hautacam qu’au Port de Larrau 😀 Mais mieux vaut ne pas en avoir du tout 😀
Salut Idris, ha enfin une sortie sans Aspin, ni Tourmalet 😉 ! Un sacré client ce Port de Larau, brrr il me fiche la trouille, surtout que tu l’as monté dans un décor « halloweenien » 🙂 Dommage pour le brouillard qui a gâché un peu la fête. Ce brouillard semble bien présent cet automne, pareil ici à Dijon, hier je m’étais offert de jolies montées avec soleil tout juste à 500 m puis brouillasse juste en-dessous.
Author
Salut Joris 😀
Ouais dans le Pays Basque côté français, la brume est très tenace, dans les Hautes Pyrénées on l’a déjà moins ce soucis. C’était assez impressionnant le contraste avec le côté espagnol au sommet où il n’y avait rien.
Ahahaha ouais sans Aspin ni Tourmalet mais là le soucis c’est que les journées pour partir un peu plus loin vont se faire rare à cause du boulot un peu tout le temps. Hier j’ai fini à 14h du coup je suis allé…au col d’Aspin 😀 Je n’avais pas beaucoup de choix 🙁 Mais tu noteras que cette année ils ont pas mal été des routes de passages pour aller sur d’autres ascensions quand même 😀
Et t’as peut-être pas fini de voir du Tourmalet cette année car la météo est très douce et il n’y a pas encore de neige là haut !! 😀
Toujours aussi vaillant, pour prendre le train et ensuite te coltiner le Port de Larrau.
Je confirme la superbe vue depuis la Madeleine, sauf brouillard bien sur 😉
Author
Salut James 🙂
Merci pour ton message 🙂 J’ai remis ça aujourd’hui 😀 Je suis retourné à Oloron Sainte Marie en train et j’ai pu profiter de la journée sous un superbe soleil dans le Pays Basque.
Je m’étais laissé la possibilité de la Madeleine à la fin des grosses difficultés mais je n’avais plus le temps par rapport à mon train, mais je reviendrai assurément vers Tardets de nouveau il y a encore des beaux parcours à faire !! 🙂
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