9 janvier 2018 (1ère sortie) : col d’Aspin et col des Palomières 2 fois

C’est parti pour ce mois de janvier qui s’annonce riche en grands moments de vélo (positifs et négatifs).

Déjà, depuis la dernière sortie de 2017, le 23 décembre, je n’ai pas eu l’occasion de retourner pédaler en montagne, à Noël j’étais vraiment crevé et je n’avais même plus de motivation pour aller faire une sortie et pour tout dire ce début d’année 2018 n’est pas super beau. En tout cas je n’ai pas refait la même bêtise que le 1er janvier 2017^^

J’étais donc en train de ronger mon frein en voyant ce mauvais temps, même pour le travail je ne pouvais presque pas utiliser le vélo…

Mais ça y est, pour ce mardi 9 janvier, tout va bien se goupiller entre travail et météo.

J’ai rendez-vous, comme plusieurs fois auparavant l’an passé, dans les Baronnies cet après midi là. Et le matin je dois être présent à Bagnères.

Il est prévu grand beau dans la journée. Je suis obligé d’aller pédaler !!

Il va falloir que j’aille à Bagnères (à Gerde exactement là où est Octave Lapize pour l’hiver) en voiture car j’ai beaucoup de choses à transporter pour le travail. Je mets le vélo sur le porte vélo et zou. Le début de matinée se passe bien.

Rendez-vous du matin chez Octave Lapize qui attend de remonter au sommet du Tourmalet !

Sublime !

Une fois terminé en fin de matinée, j’enfile ma tenue de vélo et zou d’abord sur Bagnères pour les livraisons puis ensuite direction le col d’Aspin (1490 m) en guise de pause déjeuner.

Ce sera vraiment la pause déjeuner car il n’était pas prévu à l’origine et je n’ai rien avec moi pour manger, mais c’est soit manger, soit le col d’Aspin car je dois être dans les Baronnies (de l’autre côté du col des Palomières) pour 14 h. Programme serré^^

Il fait grand beau et les paysages sont enneigés. Je suis sur le chemin de mon premier col d’Aspin de l’année et ça fait un bien fou.

Il n’y a pas grand monde sur la route et je profite encore plus. Il ne fait pas chaud, seulement 4°C mais j’aime sentir l’air froid sur mes jambes.

Sainte Marie de Campan est déjà là, j’attaque le col d’Aspin. Les jambes ne sont pas forcément excellentes, mais pas trop mauvaises non plus et j’enroule bien le 39×25.

Les premières neiges sur le bord de la route apparaissent à La Séoube, mais il fait beau depuis quelques jours et c’est en train de fondre bien vite.

Je commençais à sentir que j’avais faim, mais l’heure tournait, il fallait continuer. Sur les 5 derniers kilomètres, je me suis vraiment amusé, c’était génial !!

Payolle sous le regard du Pic du Midi.

Qu’est ce que j’étais content en arrivant au sommet, cette impression de lancer enfin l’année 2018 !! Et mon 102eme col d’Aspin au passage. Il s’était écoulé longtemps entre le 100 eme et le 101 eme, je suis content de pouvoir y retourner assez vite ce coup-ci.

Vue sur la vallée d’Aure depuis le sommet.

Le Pic d’Aneto au fond.

Mon 102 eme col d’Aspin !

Vue sur le Pic du Midi depuis le sommet.

Je profite du paysage absolument magnifique, puis je mets mon k-way et m’attaque à la descente…glaciale… Outch !!

Plusieurs pauses photos s’imposent pour éviter de se congeler trop vite.

Sublime !

Je commence à avoir franchement faim. Une fois revenu sur Bagnères je pars m’acheter un petit quelque chose à manger et je me dis que je le mangerai au sommet du col des Palomières. Et me voilà parti à l’attaque du col des Palomières. Il n’est pas long (4,5 km), la motivation est au beau fixe, je pars bien, mais le ventre vide…je n’échappe pas à la fringale… C’était quasi prévisible… Et me voilà scotché sur la route dans les passages les plus pentus au milieu^^ Heureusement que la fin est un peu plus roulante, mais j’avais envie de dévorer tout ce qui me passait sur la main.

Le Pic du Midi dans l’ascension du col des Palomières.

C’est plus soulagé que content que je suis arrivé au sommet du col des Palomières. Je me suis mis à grignoter en admirant le paysage sur la plaine et les Baronnies. Malgré la fringale j’ai bien fait de choisir d’aller au col d’Aspin plutôt que de manger un bon repas, je ne pouvais pas laisser passer une telle occasion.

Vue depuis le sommet.

J’attaque désormais la descente vers Marsas. Descente superbe, étroite et pentue par endroit. Je la connais bien. Tout s’est bien passé, mais, je suis en train de faire le résumé 1 mois après cette descente et entre temps il s’est passé des choses notamment, dans cette descente^^

J’arrive en bas, 2 km le long de l’Esquéda et j’attaque 1 km de montée bien raide pour arriver au lieu de rendez-vous, ça termine les jambes^^

Le rendez-vous se passe pendant 2 h. 1 thé et 1 ferrero plus tard, ça se termine et c’est l’heure de rentrer… Il reste donc le col des Palomières à grimper de nouveau.

Même si pendant 2 h j’étais assis, je n’ai pas vraiment mangé et dès le début de l’ascension (environ 7 km par ce versant), j’ai senti que les jambes n’y étaient plus. Tout à gauche et en mode moulin à café du coup. Les parties supérieurs à 9 ou 10 % se sont passées à l’énergie. En plus la température chutait à vitesse grand V et je suis arrivé au sommet du col des Palomières avec 1°C…

Bonjour cher collègue !!

Content que ça soit fini pour les montées. Plus qu’à descendre sur Bagnères et c’est bon.

Dans la descente.

Et voilà l’année 2018 lancée avec une sortie bien casée dans la journée de travail.

80 km et 1800 m de D+ pour débuter avec 1 col d’Aspin et 2 cols des Palomières. Et sitôt rentré, sitôt retourné en fabrication (après avoir mangé un peu^^).

(2 commentaires)

    • Fabrice Portes on 25 février 2022 at 1 h 15 min
    • Répondre

    Merci pour ce petit reportage photo. Je m’apprête a faire l’Aspin samedi et ton recit m’est bien utile.
    Bonne route et bravo pour eviter autant que possible la voiture !

    1. Bonjour Fabrice,

      Merci pour ton message !! 🙂
      Bonne ascension à toi !! Tu vas prendre ton pied j’en suis sûr !! 🙂

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