11 juillet 2015 (25e sortie) : col de Pause et port d’Aula

Direction l’Ariège pour cette sortie en vélo. Et pas n’importe quelle sortie, une grosse ascension en mode VTT pour atteindre le port d’Aula à 2260m d’altitude sur la frontière avec l’Espagne. Une escapade que nous avons monté avec Seb, pour la faire en ce week end. L’accès en train dans la vallée de Saint Girons n’étant tout bonnement pas possible (puisqu’il n’y en a pas), je suis allé en train jusqu’à Boussens (31) le vendredi en fin d’après midi et Seb, arrivant de Toulouse est passé me prendre en voiture à la gare puis nous sommes allés jusqu’à Seix où nous avions réservé pour la nuit. Une auberge bien sympa.

Il faisait beau et nous avions prévu d’aller éventuellement faire un tour en vélo au col de la Core (1395m) au coucher du soleil. Mais l’attente assez longue au moment du diner ne nous a pas permis d’aller nous dégourdir les jambes. Dommage, surtout que la journée avait été belle.

En l’absence de télé, nous avons regardé le replay de l’étape du Tour de France sur le téléphone de Seb. L’heure a vite tourné et nous sommes allés dormir en espérant avoir une météo sympa le lendemain sans trop de nuages… Il fallait au moins ça pour profiter à fond de ce qui nous attendait : 18 km de montée à 8,7% de moyenne avec seulement les 5 premiers kilomètres goudronnés, le reste se faisant sur une piste.

Après une courte nuit, nous nous sommes levés à 5h du matin pour nous rendre compte que le sol était mouillé, le brouillard dense et la bruine assez forte… Quelle déception…

Décidément, après la Montée du Géant du Tourmalet que j’ai annulé et après la sortie de 200 km qui a failli tomber à l’eau, la pluie du matin pile le jour de la sortie alors qu’il fait beau depuis plusieurs jours, me poursuit…

De fait on s’est moins pressé le matin en espérant que ça se dissiperait vite, mais il fallait quand même y aller. Après un petit dej très matinal, nous sommes allés chercher nos vélos qu étaient dans le coffre de la voiture pour les monter et nous préparer à partir. Pour ma part je suis venu avec mon VTT avec lequel je ferai ma deuxième sortie en montagne et surtout la première très grosse ascension avec lui.

Seb, quant à lui, s’est fait plaisir à monter un vélo sur-mesure pour le port d’Aula en mode randonneuse avec des pneus plus gros pour passer sur la piste et des braquets adaptés. Un peu le style de mon Ridgeback.

Voilà le duo de choc paré pour la montée.

Prêts à partir !

Prêts à partir !

Mais ce n'est pas très engageant...

Mais ce n’est pas très engageant…

C’est aux alentours de 6h30 que nous donnons nos premiers coups de pédales de la journée avec nos manchettes et coupe-pluie… 10 km de mise en jambes pour commencer pour rejoindre Couflens le pied de l’ascension.

10 km sur une route calme sans voiture (d’ailleurs on n’en verra vraiment pas beaucoup de toute la journée) en remontant tranquillement le Salat.

Il bruinait toujours et je craignais de me retrouver trempé comme je l’avais été au début de la sortie au Tourmalet et au cirque de Troumouse fin juin. Heureusement, là nous avons été un peu épargné et bien qu’un peu mouillé, nous n’étions pas trempé. D’ailleurs j’ai pu garder mon appareil photo dans la poche.

Au fur et à mesure que nous avancions, nous espérions passer au dessus des nuages assez vite. L’espoir fait vivre comme on dit…

Port d'Aula 11 juillet 2015 010

A Couflens, on tourne à droite sur le pont et c’est partie pour l’ascension. Le port d’Aula, c’est un peu le pendant pyrénéen du col du Finestre dans les Alpes. En étant pointilleux on notera que le port d’Aula est un peu plus facilement praticable sur la partie non goudronnée, un poil moins long et un poil moins pentu que le col du Finestre mais tout de même, les 18 km à 8,7% de moyenne il s’agit de les avaler. Une des ascensions les plus difficiles des Pyrénées devant nos roues !

Port d'Aula 11 juillet 2015 013

C'est parti pour l'ascension !

C’est parti pour l’ascension !

Y a plus qu'à.

Y a plus qu’à.

Port d'Aula 11 juillet 2015 017

Le Salat

On s’est élancé dans l’ascension. La pente se cabre directement et les pourcentages sont sévères. Ils le resteront. Très vite, nous prenons le rythme avec des lacets fréquents qui permettent de relancer et de ne pas s’ennuyer. Pour ma part je sens que je suis plutôt en jambes. C’est déjà ça.

La bruine était toujours présente et je n’y voyais plus rien à travers mes lunettes de vue… Je me suis arrêté pour les enlever et les mettre dans mon sac. Après tout, dans ce brouillard, même myope, des lunettes ou pas ça ne change pas grand chose…

Plus nous grimpions et plus le brouillard s’épaississait. C’était une atmosphère assez étrange. D’un lacet à l’autre nous ne nous voyions plus. Seb avait des airs de forçats de la route des Tours de France d’antan lorsque je distinguais sa silhouette surgir à la sortie des virages dans le brouillard.

ça grimpe bien !

ça grimpe bien !

Port d'Aula 11 juillet 2015 027Port d'Aula 11 juillet 2015 031P1610126

Octave Lapize ? Ah non c'est Seb !

Octave Lapize ? Ah non c’est Seb !

Port d'Aula 11 juillet 2015 049Port d'Aula 11 juillet 2015 067

Les kilomètres à 8, 9, 10 et aussi 11% s’enchainent… Après 5 km nous arrivons à la fin de la route en bon état. Devant nous, une piste pleine de cailloux. Et nous voilà partis là dedans, toujours dans le brouillard. Maintenant il faut choisir nos trajectoires, faire attention aux fréquentes rigoles métalliques qui traversent le chemin. Les lacets continuent de s’enchainer. La plupart sont assez plats et rappellent l’Alpe d’Huez mais entre les lacets ça grimpe…

Fin de la partie goudronnée, début de la piste .

Fin de la partie goudronnée, début de la piste .

Port d'Aula 11 juillet 2015 074Port d'Aula 11 juillet 2015 076Port d'Aula 11 juillet 2015 083

Attention devant, on arrive !

Attention devant, on arrive !

Dommage, nous pourrions avoir une superbe vue sur tous les lacets qui s'enchainent...

Dommage, nous pourrions avoir une superbe vue sur tous les lacets qui s’enchainent…

Port d'Aula 11 juillet 2015 102

La pente reste proche des 10% pendant plusieurs kilomètres. Après 9 km d’ascension et 4,5 depuis la fin de la partie goudronnée, nous sommes arrivés au col de Pause à 1527m. Nous étions toujours dans ce brouillard dense dans lequel nous ne voyions pas à plus de 20m et même moins par moment. Lorsque Seb m’a rejoint, je ne l’ai aperçu que dans les tous derniers mètres.

Au col de Pause….une pause s’impose.

Seb en train d'arriver au col de Pause.

Seb en train d’arriver au col de Pause.

Port d'Aula 11 juillet 2015 112

Nous nous demandions vraiment si on allait en sortir du brouillard. Normalement on aurait pu profiter déjà de la vue sur le Mont Valier (2838m), un des sommets les plus emblématiques de l’Ariège.

Après quelques minutes d’arrêt, nous sommes repartis sur la piste. Très vite la caillasse pénible qui était là depuis le début de la partie non goudronnée, a laissé place à des cailloux plus gros et un terrain plus herbeux qui était plus confortable à rouler.

Les lacets se sont mis à s’enchainer à grosse fréquence et on essayait de s’imaginer la vue superbe qu’on aurait pu avoir sur tous ces lacets et la vallée si il n’y avait pas ce brouillard…. Si jamais le brouillard ne se dissipait pas bientôt, nous n’hésiterions pas à faire demi-tour, aucun plaisir à pédaler là dedans !

A un moment, des vaches se trouvaient sur le chemin, pas forcément rassurant quand on voit les veaux qui étaient juste à côté. Sur le lacet suivant, c’est un veau qui a couru à côté de Seb. Un peu plus haut, je me suis retrouvé en bonne compagnie puisque ce sont des ânes qui sont apparus dans le brouillard !

U nouveau venu s'invite dans l'expédition.

U nouveau venu s’invite dans l’expédition.

Salut mon vieux, tu m'attends depuis longtemps ?

Salut mon vieux, tu m’attends depuis longtemps ?

Et juste après, ça y est ! Le brouillard est devenu très lumineux ! Nous n’étions plus très loin de passer au dessus ! Ouf ! Pas trop tôt surtout ! (d’autant plus que quand nous avions prévu notre escapade la météo prévoyait grand beau).

Ça m’a redonné le moral et je me suis fait plaisir pour rejoindre au plus vite la sortie au dessus des nuages. C’est vers 1900m d’altitude que j’ai atteint la limite de la brume. Je distinguais le ciel bleu juste derrière le dernier voile qui semblait se dissiper (mais qui stagnera là en fait). Je me suis arrêté pour attendre Seb et je regardais l’étang d’Arreau sur ma gauche, se dévoiler au fur et à mesure que la brume le laissait entrevoir.

ça devient lumineux ! La fin du brouillard n'est plus très loin !

ça devient lumineux ! La fin du brouillard n’est plus très loin !

Petit arrêt à la limite du brouillard...

Petit arrêt à la limite du brouillard…

...qui semble se dissiper à vue d'oeil mais qui stagnera là en fait.

…qui semble se dissiper à vue d’oeil mais qui stagnera là en fait.

L'étang d'Arreau se dévoile.

L’étang d’Arreau se dévoile.

Port d'Aula 11 juillet 2015 163

C’était le moment pour nous d’enlever enfin les coupes-pluie et de mettre les lunettes de soleil ! A partir de là il nous restait encore 4,5 km de montée. La piste s’élève et s’enroule superbement face au Mont Valier et au dessus d’une mer de nuages impressionnante à perte de vue.

A partir de là, les vues seront superbes !

A partir de là, les vues seront superbes !

Le Mont Valier derrière.

Le Mont Valier derrière.

Port d'Aula 11 juillet 2015 187

L’étang d’Arreau à gauche

Un court replat au niveau d’un refuge en reconstruction, nous a fait saliver en voyant devant nous la suite de la piste qui grimpait devant nous et faisait passer juste devant le massif du Mont Valier.

On distingue la route sur la gauche qui nous amènera devant la barre rocheuse du massif du Valier.

On distingue la route sur la gauche qui nous amènera devant la barre rocheuse du massif du Valier.

Port d'Aula 11 juillet 2015 196

Nous en prenions plein les yeux d’un coup. La vue imprenable sur le Mont Valier au dessus de la mer de nuages était saisissante.

Superbe vue sur le Mont Valier au dessus de la mer de nuages !

Superbe vue sur le Mont Valier au dessus de la mer de nuages !

What else ?

What else ?

 

La suite de la montée se faisait au beau milieu de la montagne sauvage, des estives et aussi de certains versants raides, sans arbres. Un régal. A un moment nous grimpions avec une vue sur les larges et longues courbes que nous venions de gravir. Et là, un hennissement a retenti au milieu de la montagne. Et nous avons aperçu en contrebas un cheval qui s’est mis à remonter en suivant la piste, tantôt en trottant, tantôt en marchant, tantôt en galopant et en faisant aussi des pauses (il donnait presque l’impression de s’arrêter pour admirer le paysage^^). Nous avons suivi ainsi sa progression pendant que nous grimpions aussi, jusqu’à ce qu’il nous dépasse au galop à environ 1 km du sommet.

Port d'Aula 11 juillet 2015 209

Sublime !

Sublime !

Seb par delà les nuages. Juste magnifique le décor !

Seb par delà les nuages. Juste magnifique le décor !

Le sommet tout là bas.

Le sommet tout là bas.

Seb en plein milieu dans l'immensité de la montagne.

Seb en plein milieu dans l’immensité de la montagne.

Un hennissement retenti. Et voilà le cheval parti pour grimper et passer de l'autre côté du sommet.

Un hennissement retenti. Et voilà le cheval parti pour grimper et passer de l’autre côté du sommet.

Vue imprenable.

Vue imprenable.

Le cheval continue son petit bonhomme de chemin.

Le cheval continue son petit bonhomme de chemin.

Pédaler dans ce décor aide à faire digérer la pente.

Pédaler dans ce décor aide à faire digérer la pente.

On se sent tout petit

On se sent tout petit (je suis dans la partie gauche)

P1610171Port d'Aula 11 juillet 2015 274

Le cheval finit la montée au galop.

Le cheval finit la montée au galop.

Quant à nous, le dernier kilomètre nous l’avons apprécié. Quel bon moment d’arriver au sommet sur la frontière, à 2260m sur une piste au beau milieu de la montagne immense et sauvage avec l’Espagne devant nous. J’avais eu un peu la même sensation lorsque j’étais allé au sommet du port de Boucharo (2273m) sur la frontière au bout de la route en 2010.

En arrivant au sommet à 2260m, la borne indiquant le sommet et la frontière est à gauche et devant moi...l'Espagne !

En arrivant au sommet à 2260m, la borne indiquant le sommet et la frontière est à gauche et devant moi…l’Espagne !

Nous profitions tous les deux de la vue superbe au sommet côté espagnol. Tous seuls là haut. Nous avons juste vu 2 autres personnes en VTT qui étaient plus loin au sommet et qui sont parties ensuite.

Par contre au sommet le vent soufflait très fort et la température commençait à baisser sérieusement.

Sublime vue depuis le sommet côté espagnol !

Sublime vue depuis le sommet côté espagnol !

ça valait bien la photo !

ça valait bien la photo !

Les chevaux côté espagnol.

Les chevaux côté espagnol.

La borne du sommet.

La borne du sommet.

Toujours la mer de nuages côté français.

Toujours la mer de nuages côté français.

Après une vingtaine de minutes passées au sommet, nous avons commencé la descente. Côté français la mer de nuages était toujours là et il allait falloir repasser dans le brouillard du coup…

Le VTT était bien pratique dans la descente. Seb avait forcément plus de mal car son montage était moins adapté et du coup il avait très mal aux mains à force de freiner et d’avoir des chocs dans les guidons. J’avais eu le même soucis lorsque j’étais allé au col du Finestre avec le Ridgeback et ça fait effectivement très mal. Du coup on s’arrêtait assez régulièrement pour pouvoir soulager les mains.

On a croisé pas mal de randonneurs et aussi plusieurs vététistes qui montaient. Au moins nous avons été tranquilles en haut.

En plus les nuages semblaient remonter petit à petit et pas sûr que les personnes qui sont allées au sommet l’après midi aient pu avoir une belle vue.

C'est parti pour la descente !

C’est parti pour la descente !

Port d'Aula 11 juillet 2015 353Port d'Aula 11 juillet 2015 355P1610202

On va bientôt repasser dans le brouillard...

On va bientôt repasser dans le brouillard…

Quant à nous, nous nous sommes arrêtés une dernière fois au soleil juste avant de retourner dans les nuages. J’ai enlevé mes lunettes car j’aurais eu le même soucis que dans la montée. Et nous avons continué la descente en faisant en sorte de rouler roue dans roue pour ne pas nous perdre de vue en cas de soucis. Et là pareil, par moment on n’y voyait pas à 20m voire moins. Les virages ne nous apparaissaient qu’à la dernière seconde, les rigoles en travers de la route n’étaient pas visibles de loin, les trajectoires ne pouvaient pas être anticipées à l’avance.

Au col de Pause nous ne distinguions même pas le parking qui était juste à côté. La descente nous a paru longue…

De nouveau dans le brouillard...

De nouveau dans le brouillard…

La barrière du col de Pause était fermée quand nous sommes passés à la descente.

La barrière au col de Pause était fermée quand nous sommes passés à la descente.

Au col de Pause.

On ne voit plus grand chose…

Port d'Aula 11 juillet 2015 384P1610212

Nous étions contents de rejoindre la partie goudronnée. En plus nous sommes passés sous les nuages et donc nous sommes sortis du brouillard à cet instant. Là nous avons pu enfin lâcher les freins.

Retour sur la partie goudronnée.

Retour sur la partie goudronnée.

Une fois arrivés en bas de la descente à Couflens. J’ai remis mes lunettes (les normales cette fois-ci), Seb a lui aussi changé les verres de ses lunettes. Puis nous nous sommes mis en quête d’un endroit pour manger. Petit détour dans le village de Couflens où il n’y avait rien. Nous avons donc repris la route pour revenir vers Seix. Il y avait bien une auberge sur le chemin mais il était 14h et elle indiquait ne plus servir de repas après 14h.

Du coup, nous avons acheté de quoi nous faire des sandwichs au petit Casino de Seix. Seb s’est découvert des talents de grand cuistot. En tout cas, ça faisait du bien de manger.

Une bonne bière au bar ensuite pour terminer tout ça comme il se doit puis balade dans le village. Ce fut une belle ascension malgré tout. Dommage les prévisions météo qui n’étaient pas exactes. On a raté la belle vue sur tous les lacets quand nous étions dans le brouillard.

Dans notre programme nous avions prévu un enchainement avec le col de la Core et/ou le col de Catchaudégué, mais là vu le ciel c’était pas la peine pour se retrouver de nouveau dans le brouillard…

En fin d’après midi, nous sommes repartis. Nous avons pu écouter à la radio le final de l’étape du Tour de France remportée par Vuillermoz à Mûr de Bretagne.

A Boussens, nous nous sommes arrêtés quelques minutes. Seb m’a laissé à la gare puis il est reparti en direction du Tarn tandis que j’attendais le train pour retourner dans les Hautes Pyrénées. Un train dans lequel il n’y avait pas de compartiment vélo en dépit du fait que c’était un TER. J’ai donc passé 1h15 debout à veiller à ce que le vélo ne tombe pas dans les virages.

P1610224P1610225

Une fois à Tarbes, 10 km pour retourner à Barbazan et voir que j’avais oublié mes clés. En attendant que quelqu’un arrive avec la clé, je suis allé refaire un tour de 10 km. J’étais plutôt en jambes.

Au final j’ai parcouru 78 km pour 2050m de D+ (58 km et 1800m de D+ pour la partie avec juste le port d’Aula). Une bien belle sortie VTT malgré le brouillard. J’étais plutôt en jambes en plus.

Ça nous a donné l’occasion de faire des belles photos !

Et le vélo était bon pour un très gros nettoyage !

Vivement la prochaine sortie !

Profil du port d'Aula.

Profil du port d’Aula. 18 km à 8,7%

(13 commentaires)

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    • Bosses21 on 13 juillet 2015 at 14 h 12 min

    Waooouuuh, quelle sortie ! Dommage qu’il n’a pas fait très beau. Le profil est d’enfer !

      • Idris on 13 juillet 2015 at 14 h 41 min
        Author

      Merci Joris ! 😀

      Ouais c’est bien dommage la météo, il était prévu grand soleil quand on a prévu l’escapade mardi. Puis finalement ça ne s’est pas confirmé…

    • Alex on 16 juillet 2015 at 22 h 25 min

    Pas très encourageant le départ ^ ^
    magnifiques vues une fois au dessus des nuages

    il va falloir que je pense à acheter un VTT en plus du route !

    • Arkham09 on 19 juillet 2015 at 12 h 29 min

    Bonjour Idris,

    Décidément entre nous c’est le bal des occasions manquées;-)
    Après le Signal de Bisanne et le Colle San Carlo où l’on se rate d’une journée, ici j’avais inscrit à mon programme le port d’Aula pour le week-end du 14 juillet mais des mauvaises jambes dans la semaine et une météo capricieuse le samedi matin m’ont fait renoncer au projet.

    En tout cas bravo pour l’article et surtout pour la sortie! Le Port d’Aula c’est le must des cols muletiers en Ariège (Pyrénées?) avec l’un des panoramas les plus époustouflants, osons le dire, de France (je sais je parle avec mon coeur d’Ariégeois^^).

    Le positif dans ta sortie c’est que tu as pu percer la mer de nuage et tu as donc pu en profiter pleinement.

    Par contre je souhaiterais avoir ton opinion sur la difficulté comparée de ce col. Dans ton article tu évoques le Finestre et lorsque j’avais lu ton article relatant ton ascension de ce col j’avais eu des images du Port d’Aula dans la tête (les profils, distance, déclivité sont très proches comme tu le remarques) mais je m’étais fait la réflexion suivante: si le giro y est passé, l’état de la partie non bitumée doit être bien meilleur qu’au Port d’Aula où jamais le tour ne pourra passer.
    C’est pour ça que j’ai été surpris par cette appréciation: « le port d’Aula est un peu plus facilement praticable sur la partie non goudronnée ».

    Pour avoir fait deux fois l’ascension du Port d’Aula (2013 et 2014), l’état de la partie non goudronné avant le col de Pause est vraiment dégradé même si en 2014 c’était un poil mieux qu’en 2013. De la mauvaise caillasse partout, des gravillons piégeux,…Ensuite, la partie herbeuse après le port d’Aula est un peu meilleur en terme de confort voir de rendement mais une fois passée les épingles du Lac d’Arreau, la piste devient plus difficile avec des roches et des ornières un peu partout. Si le Finestre c’est pire, j’avoue que je suis surpris que le giro y passe car même en VTT le Port d’Aula comporte des passages délicats, alors en vélo de course…

    En tout cas toutes mes félicitations et à bientôt!

    Eric

      • Idris on 19 juillet 2015 at 13 h 21 min
        Author

      Salut Eric 🙂

      Merci pour ton message 🙂

      Effectivement on aurait presque pu se voir !! 😀
      C’est vrai que la question se pose pour la comparaison entre le Finestre et le port d’Aula. Sur la partie goudronnée, l’étroitesse de la route du col du Finestre et le fait que les virages ne soient pas plats comme dans le port d’Aula, font que le Finestre parait plus difficile sur cette partie.
      Pour la partie non goudronnée, dans le port d’Aula, la partie avant le col de Pause est vraiment difficilement praticable ça c’est vrai. En revanche après la partie herbeuse est plus confortable comme tu dis. Mais il y a un support solide. Dans le col du Finestre quand j’y avait été, le sol était humide à cause de la pluie des jours précédents et je me souviens que dans les virages, le vélo avait tendance à s’enfoncer dans le sol meuble, j’avais l’impression de rester scotché.
      Et au niveau du pourcentage de la partie non goudronnée, j’ai vraiment ressenti le côté raide dans le col du Finestre alors que là dans le port d’Aula, la pente je l’ai moins sentie. Etait-ce l’effet VTT ou les bonnes jambes? Je ne sais pas trop.

      C’est clair que le port d’Aula ne passe pas en vélo de route mais semble plus confortable globalement (à part les kilomètres avant le col de Pause) en VTT que le col du Finestre en randonneuse (et en vélo de route). Maintenant que je connais les deux, j’aurais préféré avoir le VTT pour le Finestre et la randonneuse pour le port d’Aula si j’avais dû choisir.

      C’est mon ressenti du moment. C’est vrai que c’est assez bizarre car on imagine mal une course passer au port d’Aula alors qu’au Finestre ça passe. Mais en terme de confort le port d’Aula est plus agréable notamment avec le côté « dur » du sol.

      A la prochaine !! 🙂 Mes prochaines sorties devraient se faire dans les Hautes Pyrénées normalement.

        • Arkham09 on 23 juillet 2015 at 22 h 06 min

        Bonjour Idris et merci pour ta réponse détaillée.

        Je saisie mieux maintenant les points de convergence et de divergence entre les deux cols.
        Maintenant il ne me reste plus qu’à pousser la comparaison en allant au Finestre pour voir 😉

        Bonne rando dans les Hautes-Pyrénées!

        Eric,

          • Idris on 23 juillet 2015 at 23 h 01 min
            Author

          Salut Eric 🙂

          Je te souhaite d’y aller au Finestre !! ça reste quelque chose !!
          Bonne sorties à toi aussi !! 🙂

          A la prochaine !

    • vincent on 18 octobre 2015 at 20 h 12 min

    Un grand merci à toi Idris, puisque ce récit m’a motivé à ressortir mon vieux VTT du garage de mes parents pour une dernière grande sortie au Port d’Aula le 04/10 avant de rentrer sur Paris.

    Démarrage à 9H , gros choc en sortant de la voiture puisqu’il faisait 5° en bas. Pas de soleil, mais les nuages étaient très hauts donc je n’ai pas eu les mêmes problèmes que toi, la vue a été largement dégagée tout au long de la montée – absolument magnifique.

    Les premiers kilomètres furent très durs – même s’ils sont sur route – en effet ça fait au moins 3 ans que je n’avais pas fait de VTT et le VTT c’est lourd, lourd, très lourd – surtout mon vieux truc à 100€ de chez décathlon :). Et le rendement pas top non plus. Finalement les jambes ont commencé à mieux répondre lorsque j’ai démarré la partie non goudronnée, probablement parce que j’en ai profité pour baisser les vitesses + je commençais à m’habituder à l’effort. La vue qui se dégage de plus en plus et les enchaînements de laçets m’ont aussi aidé à me motiver.

    Nouveau gros choc au col de Pause où un vent avec de très fortes rafales à fait son appariation – jusque là j’étais protégé.

    La deuxième partie est encore plus belle, mais avec le vent elle s’est doucement transformée en torture physique. J’ai même failli abandonner à plusieurs reprises, car le vent se faisait de plus fort au fur et à mesure que je grimpais. Heureusement pas de vent de côté qui aurait rendu l’aventure vraiment dangeureuse. C’était même assez marrant sur le mur de laçets puisque j’alternais toutes les 1-2 minutes entre un vent pleine face et un vent de dos qui me poussait. J’étais aussi content d’être en VTT – de ce point de vue là c’est quand même beaucoup plus stable qu’un vélo de route. J’ai quand même fini le dernier kilomètre quasiment tout droit avec vent de face sur les rotules et au mental. Mais arrivé là, pas question de ne pas aller au bout.

    Au sommet (complètement exposé), j’arrivais à peine à tenir debout tellement le vent était fort, à mon avis ça soufflait à plus de 100 km là haut. Monter sur l’autre versant aurait été absolument impossible. Autant dire que je ne me suis pas attardé là haut.

    Bref, sortie difficile mais magnifique et que je suis vraiment content d’avoir fait. Je pense que je pouvais difficilement faire plus beau comme dernière sortie. Et probablement que si tu n’avais pas posté cette sortie, je n’y aurais pas été cette année.

    Bon là j’avoue c’est un peu déprimant de savoir que je ne ferai plus de sortie en montage probablement avant juin prochain 🙁

    En espérant qu’on se croisera quelque part l’an prochain

    Vincent

      • Idris on 18 octobre 2015 at 22 h 08 min
        Author

      Salut Vincent 🙂

      Heureux de te lire 🙂 Je suis content si l’article t’as inspiré 🙂 ça fait plaisir !! Ben dis donc ça a dû être bien particulier et pas rassurant du tout ce vent de fou que tu as eu !! Heureux de voir que tu as pu profiter de la vue dans la première partie car ça je suis déçu qu’on l’ait ratée quand on y a été. Mais par contre le final tu n’as peut être pas pu profiter pleinement du paysage avec ce vent, tu ne devais vraiment pas avoir chaud non plus !!
      Courage pour ta période de disette qui s’annonce !! J’espère que tu pourras tout de même aller en vallée de Chevreuse histoire de trouver du D+. J’espère te croiser et partager des kilomètres avec toi l’an prochain quand tu seras de nouveau dans le coin !! 🙂

      A la prochaine et merci pour ton compte rendu ça fait plaisir 🙂

        • vincent on 20 octobre 2015 at 1 h 12 min

        Hello Idris,

        Effectivement, je n’ai pas eu chaud, mais je m’étais bien couvert pour la montée, et la descente a été faite tellement lentement à cause de la combinaison chemin + vent que je n’ai pas trop souffert. Le paysage j’en ai pas mal profité dans la descente du coup, le seul truc que je regrette c’est de ne pas avoir pu rester du tout au sommet.

        Malheureusement pas de vélo du tout à paris, je n’ai même pas de vélo sur place. En faire à Paris c’est vraiment trop dangereux, et il n’y a aucun plaisir entre la circulation et la pollution. Je n’ai pas de voiture pour sortir un peu plus loin et quant à prendre les transports en communs parisiens surbondés avec le vélo… je me ferais massacrer en 5 minutes. Heureusement, je fais du hometrainer pour ne pas trop perdre la forme, j’en ai un pas mal qui permet de simuler des vrais cols comme l’Alpe d’Huez ou le Stelvio avec l’image à l’écran + la difficulté simulée sur le home trainer. C’est vraiment réaliste niveau effort, la vidéo est sympa mais ça ne remplace évidemment pas les vraies sorties.

        Je serai sur Toulouse pour Noel, j’ai vu que tu avais posté des sorties genre col des Palomières assez tard dans l’année, je me dis qu’avec un peu de chance et si on a droit à quelques jours de beau temps, j’aurais peut être la possibilité de faire un tour dans les baronnies à ce moment là.

        Sinon j’ai pas mal de projets pour l’été prochain, en particulier une traversée complète des pyrénées et une semaine vers Luz Saint Sauveur. En tout cas je te ferai signe quand je serai dans le coin.

        Vincent

          • Idris on 20 octobre 2015 at 14 h 36 min
            Author

          Salut Vincent,

          Ah ouais effectivement, sans vélo ça va te paraitre long !! Bon courage, pas mal ça le HT qui retrace les montées !!!
          Oui ici en hiver, le col des Palomières ne pose pas de soucis, et les Baronnies en général c’est praticable mais gare au verglas dedans car c’est un coin particulièrement froid !! Après selon les années le col d’Aspin peut être praticable en décembre. Je l’ai déjà monté par les 2 côtés un 23 décembre avec plus de 20°C, un très très bon souvenir 🙂
          Ahlalala, la traversée des Pyrénées ça me tente énormément mais je n’arrive pas à trouver le temps de la caser à chaque fois 🙁

          A la prochaine !! 🙂

    • roger on 3 janvier 2016 at 22 h 26 min

    Pas très encourageant le départ ^ ^
    magnifiques vues une fois au dessus des nuages

    il va falloir que je pense à acheter un VTT en plus du route !

      • Idris on 4 janvier 2016 at 0 h 04 min
        Author

      Salut Roger,

      Ouais une bien drôle de sortie où on a eu une belle palette de la météo 😀

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