25 février 2017 (6e sortie) : col d’Aspin

Les samedis ensoleillés se suivent et s’enchainent.

Après avoir pu regôuter aux joies du col d’Aspin le 11 février après plus d’un mois, puis 3 fois le samedi 18 février, voilà que le samedi 25 février offre une belle météo de nouveau.

Le matin il ne fait pas chaud quand même quand je commence le marché de Bagnères à 6h3, le thermomètre indique -2°C… Et moi qui me pointe déjà en tenue de vélo en bermuda, il faisait un peu frais^^

La matinée est passée, le temps de ranger et de partir en livraisons ensuite, je vais rejoindre mon comparse pour la sortie du jour, à Campan. C’est avec Pascal que je vais pédaler.

Nous nous étions rencontrés la première fois dans une drôle de situation en mars 2016 il y a 1 an et puis depuis nous nous voyions régulièrement lors du marché de Tarbes et nous avions fait une très belle sortie à Hautacam le 15 août dernier.

Ce coup-ci, nous nous sommes vus de nouveau le jeudi précédent au marché de Tarbes et avons longuement discuté avec passion. C’est ainsi que nous avons convenu de faire cette sortie ensemble ce 25 février. Etant donné que je suis au marché de Bagnères le samedi matin et que l’après midi qui suit est un peu le seul moment que j’ai pour pédaler, c’est du coup la vallée de Campan que j’ai comme terrain de jeu.

Le col du Tourmalet est encore fermé, reste le col d’Aspin (1490m) et la Hourquette d’Ancizan (1564m). Pas de soucis pour le col d’Aspin, il est praticable, par contre nous nous posions la question pour la Hourquette d’Ancizan qui est beaucoup plus encaissée.

Notre objectif initial était de grimper la Hourquette d’Ancizan, de descendre sur Ancizan en vallée d’Aure pour revenir en grimpant le col d’Aspin par Arreau. Une belle boucle pour un beau petit programme en ce début d’année.

C’est donc avec ça dans la tête qu’on se retrouve en début d’après midi à Campan, on discute, je mange un petit peu en vitesse et on enfourche nos vélos.

Il fait doux, très doux à présent, aux alentours de 15°C. Nous roulons tranquillement en direction de Sainte Marie de Campan, histoire de se chauffer les jambes. Quelques andouilles en voiture s’amusent à nous frôler…

Prêts à partir !!

En direction de Sainte Marie de Campan, le ciel est complètement bleu !

Au pied de l’ascension.

Heureusement à partir de Sainte Marie de Campan, la circulation devient très faible car étant donné qu’il n’y a pratiquement plus de neige à Payolle même pour faire de la luge, tous les automobilistes vont sur La Mongie sur les pentes du Tourmalet.

Résultat, nous étions vraiment content d’être tranquille vers Payolle.

De mon côté je suis content de voir que les jambes tournent bien, la forme est plutôt pas mal avec ces sorties que je peux faire chaque samedi après midi. Avec Pascal nous pouvons discuter avec grand plaisir. Lorsque la pente devient un peu plus raide juste avant Payolle, nous nous mettons chacun à notre rythme et on se regroupe à Payolle.

Payolle.

On bifurque pour aller vers la Hourquette. On fera bientôt demi-tour.

On prend la direction de la Hourquette d’Ancizan, mais après quelques centaines de mètres, on se retrouve devant la piste de ski de fond qui est sur la route (alors que sur l’herbe il n’y a presque plus rien du tout^^), celle là même que nous avions parcourue en vélo avec Romu 2 semaines auparavant. Demi tour pour reprendre la route principale de l’Aspin pour traverser le plateau de Payolle et essayer de rejoindre la route de la Hourquette par un autre accès. On contourne la première barrière, puis le barrage en neige, mais malheureusement, quelques centaines de mètres plus loin, pareil on se retrouve devant la neige. Finalement pas de regret de ce côté puisque le lendemain un ami ira faire des raquettes par là bas et me confirmera que tout est complètement enneigé jusqu’au sommet et pas que à la sortie de Payolle à l’ombre.

2e tentative par l’autre accès.

Enneigé aussi…

Mais c’est beau (y a presque plus de neige sur l’herbe).

Résultat des courses, on en est quitte pour se contenter du col d’Aspin. Mais ça ne déplaira pas à Pascal finalement. On attaque les 5 derniers kilomètres à 8%.

Du coup direction le col d’Aspin…

Je me mets à mon rythme petit à petit et je profite de cette nouvelle montée, toujours la même saveur que les toutes premières et c’est ça que j’aime le plus.

Avec Pascal nous n’avons pas du tout le même gabarit, Pascal est plus taillé comme un gros rouleur de plaine voire même de pavés si il aime ça (il est du Nord en plus !!) tandis que moi c’est plutôt l’inverse, c’est mieux dans les montées que sur le plat.

Je pédalais sur 39×25 et c’était un peu compliqué pour moi d’ajuster le rythme pour que nous roulions de concert, mais la montée étant courte, le mieux était de se retrouver en haut.

Perso j’ai bien apprécier cette montée et les kilomètres ont défilé vites, voire trop vite, mais j’aime ça^^ J’en gardais un peu sous la pédale au cas où Pascal était motivé pour faire une 2e montée par Arreau après.

J’ai mitraillé de photos tout au long de l’ascension tellement c’était beau.

J’adore toujours autant grimper sur cette route !! Comme au tout début !!

Le sommet.

Au moment où je suis arrivé en haut, une personne m’observait de loin et est venue me voir. J’ai oublié son prénom, peut être passera-t-il sur le site bientôt. Il est de Charente Maritime et suit mon blog depuis quelques temps, ça fait toujours plaisir de discuter comme ça et d’avoir des rencontres inattendues. En plus ici au col d’Aspin, mon col fétiche. Nous avons discuté un peu, ils ont monté le col d’Aspin le matin même et prévoient d’autres sorties pyrénéennes plus tard dans l’année.

Nous nous sommes salués car ils partaient, peut être nous reverrons nous lors de leur prochain passage.

De mon côté je suis allé attendre Pascal pour le photographier à son arrivée au sommet. Notre 2e ascension commune après Hautacam l’an dernier !!

Pascal arrive.

Dans un superbe décor !!

Pascal n’était pas fâché d’arriver en haut un peu en surchauffe. Mais nous apprécions tous les 2 d’être en haut.

Nous avons admiré le paysage en mangeant des clémentines et une orange apportées soigneusement par Pascal. C’était vraiment top. Il faisait 18°C en plus, que demander de plus !!

Vue sur le Pic du Midi depuis le sommet, sublime !!

Vue côté vallée d’Aure.

Souvenir du sommet !!

Pas de 2e montée au programme, mais nous prévoyions de compenser ça par un bon verre à Payolle.

Une belle descente rapide sur Payolle comme je l’aime, Pascal plus prudent a préféré aller un peu moins vite, et on s’est retrouvé au bar.

Le serveur était un peu à l’ouest, Pascal est resté sobre avec un orangina, moi j’y suis allé sur la bière.

Payolle sous le regard du Pic du Midi.

 

Pascal très sobre.

Moi je calcule pas^^

Ça n’a pas loupé, l’alcool m’a de suite fait augmenter l’acide lactique dans les cuisses. Au moment où on repartait pour attaquer le retour roulant jusqu’à Sainte Marie de Campan puis Campan, j’ai laissé Pascal devant pour me mettre dans la roue mais dès le départ les cuisses ont chauffé, mmmmh la bière^^

4 voitures se sont intercalées entre Pascal et moi que j’avais en point de mire, mais du coup dans les parties plus pentues où j’allais plus vite j’étais ralenti par les voitures. Au passage de Sainte Marie de Campan, c’était embouteillé avec les véhicules qui arrivaient de La Mongie, nous avons chacun dû mettre pied à terre à nos passages respectifs à l’intersection puis à bloc jusqu’à Campan, je n’ai pas chômé pourtant à 50 km/h tout du long mais Pascal devait bien être à 60 km/h de son côté^^

Il m’a attendu dans le centre de Campan.

Et voilà une bien belle petite sortie de bouclée. Une seule ascension finalement, mais j’étais content de voir la facilité avec laquelle je suis monté, j’étais plus en forme qu’une semaine auparavant quand j’avais aligné 3 montées du col d’Aspin.

Au final ça fait une sortie courte de 45 km et 950m de D+, mais ça oxygène bien.

Une sortie faite juste à temps avant l’arrivée du mauvais temps pour la suite.

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