Avec un petit peu de retard, voici l’heure de clôturer les compteurs de 2018 et de les remettre à zéro pour 2019.
Il reste encore 2 sorties à mettre sur le blog, celle du 23 décembre à Hautacam et celle du 30 décembre au col du Soulor.
Mais en attendant, voici ce que ça a donné pour cette année 2018.
Je termine avec 5966 km soit 1100 de moins qu’en 2017.
Ce n’est pas une super grosse année de vélo mais j’ai déjà eu des années où j’avais bien moins pédalé.
C’est à relativiser d’autant qu’en début d’année 2018 je n’ai pas pu faire de vélo pendant 53 jours à cause d’une chute en début d’année et en 2017 j’avais fait mon périple à vélo qui m’avait fait faire beaucoup de kilomètres en juillet.
La répartition des kilomètres est la suivante :
- 3413 km en montagne
- 390 km de sorties plates
- 2163 km de velotaf
- 94 000 m de D+
Et la répartition par vélo ça donne :
- vélo de route : 4075 km
- Ridgeback : 1424 km
- Grandsaigne : 158 km
- VTT : 36 km
- Autres : 273 km
Dans la catégorie « Autres » ce sont les vélos que l’on m’a prêté lors des sorties en Normandie et en Belgique.
Pour commencer, l’année 2018 a été marquée par ma chute dans la descente du col des Palomières à 55 km/h le 30 janvier. Une bonne chute alors que j’allais à un rdv pour le travail. J’ai pu faire le retour mais très vite la blessure que j’avais au genou s’est avérée bien profonde, étendue et très douloureuse. Ça m’a ramené à la grosse gamelle de 2013 dans le col du Glandon quand je m’étais éclaté la figure. Je n’avais pas de blessures aussi étendues qu’à l’époque mais ça m’a coûté des béquilles pendant une semaine d’hiver dans la neige et le verglas et 53 jours d’arrêt de vélo…
Et maintenant j’ai donc une cicatrice sur le genou gauche juste à côté de celles des Alpes en 2013.
Et il y a cette phrase prémonitoire que je m’étais dite le 15 août 2013 en sortant de l’hôpital d’Albertville : « C’est quand même plus classe de chuter dans un lieu mythique comme le col du Glandon avec vue sur le Mont Blanc que dans le col des Palomières. » Cette phrase va me hanter je crois^^
J’aurais préféré tomber dans la descente du Tourmalet ou de l’Aspin qui sont plus classes que le col des Palomières xD
Et d’ailleurs ma reprise a été particulière puisque je suis parti directement sur le col d’Aspin que j’ai grimpé sur 39×25 sous la neige qui tombait au milieu d’un paysage blanc. Un peu cinglé sur ce coup là mais je n’en pouvais plus d’attendre !!
Le paysage était sublime et j’étais content d’avoir pu faire une montée de la sorte sur ce braquet.
Cette année en montagne a été conditionnée par 2 choses. Tout d’abord comme pour l’année précédente, je n’avais que très peu de temps de repos et rarement une journée complète ce qui fait que mes sorties ont été plus courtes sur des demies journées ou des quarts de journées.
Par ailleurs j’ai de nouveau énormément pédalé en vallée de Campan car une grande partie de l’année j’étais sur Bagnères pour le travail le samedi.
Ensuite, j’avais un objectif que je m’étais fixé en début d’année, de participer à Luchon – Bayonne qui avait lieu le 23 juin. Il s’agit du mythique parcours des forçats de la route passant par Peyresourde, Aspin, Tourmalet, Soulor / Aubisque.
C’est pour cela que mes sorties printanières ont été axées sur le col du Tourmalet afin d’avoir du fond sur un gros col. Malheureusement la météo a été fortement capricieuse et ne m’a pas permis de faire des sorties longues en soirées. Je pense notamment à ces ascensions du Tourmalet sous les orages, c’est grisant mais sacrément particulier quand même comme ambiance. Il fallait bien que je le fasse une fois mais pas à chaque fois^^
Il y a eu aussi des sorties dans un énorme vent en montagne. Bref pas la meilleure météo surtout que ça a basculé directement sur la canicule au mois de juin où j’ai enchainé 2 Tourmalet en suivant en partant à 14 h sous le soleil, risqué comme entreprise avec le recul.
Du coup, entre le coup d’arrêt du début d’année et cette météo j’ai préféré ne pas participer à Luchon – Bayonne et à tenter l’enchainement en autonomie quand j’aurais l’esprit libre.
Le printemps a été marqué par 3 jours géniaux que j’ai passé sur les Plages du Débarquement en Normandie avec Yoann (78 km sur les lieux de la Seconde Guerre) et en Belgique avec Bernard sur les routes mythiques du Tour des Flandres et de Liège Bastogne Liège qui m’ont vu gravir le Koppenberg (2 fois), le Paterberg, le Mur de Grammont, le Kluisberg, le mur de Huy, la côte de la Redoute, la Roche aux Faucons, des lieux mythiques. Le fait d’enchainer les sorties avec les trajets en train, la famille et les amis qui m’hébergeaient à Bruxelles, j’avais l’impression de revenir quelques mois en arrière lors de mon périple de 2017 où j’enchainais tout en pleine intensité.
Un week end printanier au milieu des classiques des pros. Une occasion qui s’est présentée car je devais aller sur Paris pour des raisons familiales.
Les Plages du Débarquement c’était un rêve pour moi et j’ai beaucoup apprécié de rouler avec Yoann, sa famille et lui m’ont super bien accueilli et c’était génial !!
De même en Belgique, jamais je n’aurais imaginé un jour pédaler sur ces côtes célèbres. Après avoir roulé sur quelques secteurs pavés de Paris Roubaix et sur les côtes mythiques du Tour de Lombardie, je continue ma tournée des classiques à la sauce velomontagne !!
L’année a globalement était frustrante car ce que j’aime par dessus tout c’est les longues sorties, l’endurance, l’enchainement des cols, des aventures épiques. Mais j’ai compensé ça en faisait des sorties courtes par un peu tous les temps comme dit plus haut.
Mais il y a eu ce 30 juillet où j’ai réussi à faire la sortie dont je rêvais depuis longtemps. Le fameux enchainement col de Peyresourde (1569 m), col d’Aspin (1490 m), col du Tourmalet (2115 m), col du Soulor / col d’Aubisque (1709 m) en autonomie.
Pas beaucoup d’entrainement mais une volonté énorme. Et ça l’a fait !! Un soleil magnifique, une longue et belle journée où j’avais l’impression d’enchainer les cols comme des perles sur ces routes mythiques. Cette sensation oscillant entre stress, excitation, concentration puis relâchement au fur et à emsure que je sentais que j’allais faire tout l’enchainement.
Et à la fin, 262 km et 5500 m de D+. Une sortie qui va se placer aux côtés de la fois où j’avais monté le Mont Ventoux par les 3 côtés (225 km et 5550 m de D+ en 2012) ou encore le parcours de l’étape du Tour Issoire-Saint Flour effectué en 2017 (217 km et 4000 m de D+). Des grands moments sur le vélo même si j’ai fait d’autres sorties de plus de 4000 m de D+.
Pour cette année 2018, j’ai aussi amélioré mon meilleur temps du col du Tourmalet le 1er septembre et j’ai failli encore l’améliorer quelques jours plus tard mais j’étais en tenue de ville avec des chaussures de ville et je commençais à avoir les mollets raides à la fin.
Parmi les sorties marquantes il y a eu aussi ce Tourmalet avec mon sac plein à craquer sur le dos et le sac de couchage pour aller rejoindre une cousine en vacances à Sazos, ça avait été dur ce jour là. Et la montée avait été marquée par l’accident d’un motard et de sa passagère avec l’hélicoptère qui a atterri devant nous sur la route.
Il y a eu aussi le Tourmalet à la tombée du jour à la fin d’une grosse journée de travail ou encore dans du vent à plus de 100 km/h, au milieu des orages; beaucoup de souvenirs et d’adrénaline quand même.
Et puis ma sortie au Pays Basque sans ravitaillement et très peu d’eau en pleine chaleur où je me suis retrouvé à faire 154 km alors que je pensais partir pour 80 km^^
Dans les descentes aussi je me suis fait plaisir, les chutes passées me font dire qu’il vaut mieux profiter à fond de chaque instant car tout peut s’arrêter d’un coup, c’est pourquoi je débranche un peu au moment d’attaquer les descentes^^
Cette année c’est aussi la première fois que j’ai monté plus de fois le col du Tourmalet (25 fois) que le col d’Aspin (18 fois) alors que l’Aspin est praticable toute l’année. Par ailleurs j’ai pu monter le Tourmalet 2 fois en décembre, chose qui ne m’était encore jamais arrivé !
Mes sorties les plus longues cette année :
- 262 km – 5500 m de D+ – 30 juillet – Peyresourde, Aspin, Tourmalet, Aubisque
- 157 km – 950 m de D+ – 03 septembre – Pau à Puyoô et retour pour un rdv
- 154 km – 2400 m de D+ – 27 août – Osquich, Gamia, Iphalatze
- 130 km – 2100 m de D+ – 20 août – voie verte en famille et Tourmalet
Pour 2019, j’espère avoir l’occasion de repartir à l’aventure sur des routes que je n’ai pas l’habitude de parcourir et renouer avec les longues sorties.
Chaque année est une nouvelle page à écrire au milieu des contraintes liées au travail et au reste, mais j’aime ne pas avoir de visibilité sur le moyen terme !
Et pour finir voici quelques photos de cette année !
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