15 mai 2016 (12e sortie) : Hourquette d’Ancizan

Je profite de ce dimanche aprem pluvieux pour rattraper le retard. Pour le dimanche de la semaine dernière, 15 mai, c’était pas gagné d’avance. Météo moyenne toute la matinée et beaucoup d’hésitations sur le parcours de la sortie. J’étais tenté par me faire un aprem Tourmalet mais les montagnes étaient dans les nuages toute la matinée pendant que j’étais au boulot. Et le froid ne motivait pas non plus. Cyrille était motivé pour pédaler, et pour ma part j’étais en train de me résoudre à aller faire une nouvelle sortie dans les Baronnies. Rendez vous était pris à Bagnères. Je suis parti en début d’après midi de Barbazan.

A ma grande surprise il faisait plus doux que ce que je pensais sur le vélo ! C’était déjà bien agréable et alors que je pédalais, le nez dans le guidon (car j’étais parti un peu à la bourre), je voyais que finalement les éclaircies prévues pour l’après midi, commençaient enfin à arriver au dessus de la vallée de Campan !! Changement de programme dans ma tête, ça valait le coup d’aller du côté de Payolle et de la Hourquette d’Ancizan (1564m) !!

C'est parti en direction des montagnes, les éclaircies commencent enfin à apparaitre !

C’est parti en direction des montagnes, les éclaircies commencent enfin à apparaitre !

Hourquette d'Ancizan 15 mai 2016 005

Au fil de mon trajet vers Bagnères, je commençais à retrouver le sourire du coup ! J’ai retrouvé Cyrille à Bagnères qui m’attendait. Je lui ai fait passer du Tourmalet aux Baronnies pour finalement lui proposer la Hourquette d’Ancizan^^ Et nous voilà parti en direction de la vallée de Campan. Il n’y avait pas trop de circulation à part quelques andouilles qui ne savent pas s’écarter.

Juste après avoir passé Bagnères.

Juste après avoir passé Bagnères.

Le Montaigu reste sous la couette.

Le Montaigu reste sous la couette.

A Sainte Marie de Campan, nous avons mangé une pâte de fruit et nous avons attaqué la montée en direction de Payolle.

Le col du Tourmalet est officiellement ouvert !

Le col du Tourmalet est officiellement ouvert !

C'est parti pour l'ascension vers la Hourquette !

C’est parti pour l’ascension vers la Hourquette !

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Les 7 kilomètres jusqu’au plateau sont communs avec la montée du col d’Aspin avant les 9 derniers kilomètres.

Nous roulions tranquillement, Cyrille essayant de s’habituer à son vélo de route dans les ascensions. Pour ma part, plus ça avançait et mieux je me sentais.

Hourquette d'Ancizan 15 mai 2016 021

La Séoube

La Séoube

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Payolle.

Payolle.

A Payolle, Cyrille commençait à avoir mal aux jambes mais il était motivé pour continuer vers la Hourquette d’Ancizan. Nous avons traversé le plateau de Payolle et nous sommes passés sur la ligne d’arrivée de l’étape du Tour de France qui arrivera là le 8 juillet prochain. Nous avons pu voir au passage le début des travaux d’aménagements pour l »organisation de l’arrivée, on va voir comment ce sera après le Tour de France…

A droite toute !

A droite toute !

Traversée du plateau de Payolle.

Traversée du plateau de Payolle.

Vue sur la carrière de marbre.

Vue sur la carrière de marbre.

Hourquette d'Ancizan 15 mai 2016 043

La ligne d'arrivée de l'étape du Tour de France qui arrivera là le 8 juillet.

La ligne d’arrivée de l’étape du Tour de France qui arrivera là le 8 juillet.

Petit aperçu du début des travaux.

Petit aperçu du début des travaux.

Ensuite c’était parti pour les 9 derniers kilomètres. D’abord la longue ligne droite en forêt sur du 9%. L’ambiance était un peu fraiche et humide, heureusement quelques centaines de mètres plus loin on sort de la forêt et la route grimpe en ligne droite dans un superbe décor. C’est un des endroits que j’aime plus. J’en ai profité pour attendre Cyrille à cet endroit, autant profiter du paysage tant qu’à faire^^

C'est parti pour la suite vers la Hourquette.

C’est parti pour la suite vers la Hourquette.

Toujours le même plaisir d'être là.

Toujours le même plaisir d’être là.

Souvenirs d'enfance.

Souvenirs d’enfance.

Ce décor est juste sublime et somptueux par tous les temps !

Ce décor est juste sublime et somptueux par tous les temps !

Cyrille.

Cyrille.

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Nous avons ensuite continué à grimper. Sur la fin de la ligne droite, la pente atteint 12% sans qu’on ne le voit vraiment visuellement. Nous nous sommes arrêtés au virage au bout de la ligne droite car sur le talus sur notre droite, un grand nombre de vautours (sûrement des vautours fauve) étaient en train d’arriver à grande vitesse pour déguster une carcasse, sûrement une brebis. C’était assez impressionnant de les voir au sol en train de s’arracher les morceaux de viande en dépliant leurs ailes. Leur envergure devait avoisiner les 2 mètres. J’en ai compté une vingtaine.

Depuis 2 ans, j’en vois de plus en plus dans les Pyrénées, ça fait plaisir car leur population diminuait fortement depuis pas mal de temps.

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Zoom sur le repas des vautours. Impressionnant à voir.

Zoom sur le repas des vautours. Impressionnant à voir.

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Après avoir passé plusieurs minutes à les observer, nous avons repris notre ascension de la Hourquette d’Ancizan. Après une rampe plus roulante, nous avons basculé dans le kilomètre de descente qui amène dans un décor sublime. Un endroit dans lequel on peut passer des heures !! La montée reprend ensuite pour les 3 derniers kilomètres. La vue sur le sommet à 2 kilomètres était motivante pour Cyrille. Pour ma part, les jambes étaient de mieux en mieux et ça tournait super bien sur le 39×25. Dans le dernier kilomètre, je me suis fait plaisir en y allant à bloc, mains en bas du guidon, plus de 16 km/h sur les passages à 10% et jusqu’à 34 dans les deux derniers virages où j’ai dû piler pour ne pas rentrer dans 2 piétons qui ont traversé sans regarder.

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On bascule dans ce même décor sublime !

On bascule dans ce même décor sublime !

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Le sommet est en vue à 2 km du sommet.

Le sommet est en vue à 2 km du sommet.

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Superbe vue sur les estives !

Superbe vue sur les estives !

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Il y avait un peu de monde au sommet. Avec Cyrille nous avons passés de longues minutes à profiter du paysage et de la vue.

Il faisait quand même bien frais, moins de 10°C et nous avons décidé de redescendre sur Payolle pour boire une bière.

Au sommet de la Hourquette d'Ancizan, vue sur le côté que nous avons grimpé.

Au sommet de la Hourquette d’Ancizan, vue sur le côté que nous avons grimpé.

2e fois que Cyrille grimpe la Hourquette, 18e fois pour moi. Encore une belle ascension commune !!

2e fois que Cyrille grimpe la Hourquette, 18e fois pour moi. Encore une belle ascension commune !!

Vue sur la vallée d'Aure.

Vue sur la vallée d’Aure.

T'endors pas mon vieux !!

T’endors pas mon vieux !!

Le sommet.

Le sommet.

Nous avons mis nos caméras sur les casques, nous nous sommes donnés rendez-vous à Payolle et c’était parti.

Pas de chance, vent de face, encore, c’était bien pénible, si bien qu’on peinait à atteindre les 60 km/h… Dans les lignes droites Cyrille prenait du champ tandis que j’étais à fond derrière^^ Mais dans les virages je gérais mieux les freinages et je revenais. Le kilomètre à remonter m’a fait prendre le large. Dans la suite de la descente, plus de trace des vautours qui devaient être en train de faire une bonne sieste de digestion^^

Toujours ce vent, le froid, résultat pas vraiment une descente plaisante, mais bon c’était quand même bien mieux que celle du Tourmalet le 1er mai^^

J’ai attendu Cyrille au niveau de la ligne d’arrivée à Payolle, puis nous sommes allés en direction de l’Aspin vers les auberges. Nous avions l’embarras du choix et nous avons choisi une des auberges. Vraiment pas sympa le gars, ni bonjour, ni de politesse, il nous a posé les bières en en renversant une partie, les crêpes il nous les a amenées avec des gestes bien brutaux. Au moins on sait où on n’ira plus^^

Cyrille savourant son passage sur la ligne d'arrivée à Payolle :D

Cyrille savourant son passage sur la ligne d’arrivée à Payolle 😀

Pause bière.

Pause bière.

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Nous n’avons pas pu nous attarder car il fallait rentrer quand même. Et en plus en quittant Payolle nous avons bouffé un vent de face assez énorme, nous étions scotché sur la route… Nous avons poursuivi notre descente comme on a pu en nous relayant jusqu’à Campan. Une fois sur la petite route nous avons pu prendre notre temps pour discuter. Petit détour pour aller rendre visite au Géant du Tourmalet qui passe son hiver au Carré Py (ex centre Laurent Fignon) à Gerde. Il remontera très bientôt au sommet, le 4 juin.

Le Montaigu, toujours sous la couette.

Le Montaigu, toujours sous la couette.

Le Géant, ce cher Tatave attend avec impatience de remonter en haut.

Le Géant, ce cher Tatave attend avec impatience de remonter en haut.

A Bagnères, nous nous sommes arrêtés pour nous dire au revoir. Cyrille était venu en voiture pour s’éviter la fatigue de la vallée. Quant à moi, j’ai continué le chemin du retour vent de face dans la plaine, bien pénible…

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Petit regard en arrière sur les montagnes dans les nuages.

Petit regard en arrière sur les montagnes dans les nuages.

C'est un peu plus dégagé en plaine.

C’est un peu plus dégagé en plaine.

Un peu dommage le vent et la météo incertaine qui m’a fait revoir mes plans mais c’est tout de même sympa d’avoir pu aller de nouveau à la Hourquette d’Ancizan, c’est la 18e fois que j’y grimpe et c’est toujours le même plaisir !! ça nous a permis de repédaler ensemble avec Cyrille.

Au final pour la sortie ça m’a fait 95 km et 1600m de D+.

Je mettrai le montage video de la descente dès que j’aurais un peu de temps pour le faire, je prendrai surtout celle de Cyrille car sur la mienne, de l’humidité s’est formée dans le caisson étanche.

(11 commentaires)

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    • james on 23 mai 2016 at 21 h 07 min
    • Répondre

    effectivement, on s’est raté de 24h.

    1. Tu viens à la Montée du Géant le 4 juin?

        • james on 26 mai 2016 at 22 h 04 min
        • Répondre

        C’est encore dans mes cordes.

        1. Faut juste croiser les doigts pour que la météo soit de la partie.

            • james on 29 mai 2016 at 13 h 55 min

            J’ai oublié un mot, c’est PAS encore dans mes cordes, ma première randonnée devrait être l’immortelle le 11 juin.

            • Idris on 29 mai 2016 at 16 h 20 min
              Author

            Ah dommage, on se croisera une prochaine fois alors 🙂

  1. Si Cyrille reste allongé trop longtemps, les vautours vont venir le voir ^ ^
    Je ne savais que ça avait été remis en place le fait de laisser des cadavres pour les vautours (je vois que c’est de nouveau autorisé depuis 2011 sous certaines conditions)

    toujours aussi calme cette Hourquette comparée à son voisin plus célèbre

    Dans l’Ain aussi, ils se préparent au passage du tour, il va y avoir du monde dans le Grand Colombier !

    1. Salut Alex 🙂

      Pas sûr que les vautours aient attendus que la carcasse soit enlevée 😀 , mais si c’est autorisé c’est pas plus mal, d’une part ça nourri les vautours et puis ça les dissuade de s’attaquer à des animaux vivants comme ça arrive parfois.

      Ouais calme pour le moment la Hourquette 🙁 Mais bientôt ce sera le rush, je suis un peu déçu que le Tour de France ait décidé d’y passer depuis 2011, ça a cassé le petit côté sauvage du site en été et ça ne va faire qu’empirer…

    • laurent on 25 mai 2016 at 9 h 33 min
    • Répondre

    Salut Idris ,

    Toujours très sympa cette hourquette , vraiment différente du reste des cols ,et comme tu dis ce coté « sauvage » .avec les vautours on se croierait au far west ,quoique un peu trop de sapins à la place des cactus !
    Génial maintenant vous pouvez roulez à 2 , c’est bien sympa ça
    Comme on est en plein Giro , j’ai relu ton périple du col de Finestre , Franchement super sympa cette escapade

    A+ les champions

    1. Salut Laurent 🙂

      Merci pour ton message !! 🙂 ça fait plaisir 🙂
      Ahahaha ouais le Finestre, je m’en souviens comme si c’était hier 😀

      C’est marrant que tu parles de Far West parce que hier soir j’ai un peu pédalé et je m’y suis vraiment cru. Je laisse planer le suspense :p Je pense que j’aurais le temps de mettre les photos en fin de semaine 🙂

      A bientôt, j’espère que tout le monde va bien à la maison 🙂

  2. Salut Idris.

    Une pointe à 34 km/h sur le dernier kilomètre, 16 km/h sur des pentes à 10 % ? Tu dois être en retour de forme !

    C’est chouette de pouvoir apercevoir des animaux sauvages à l’entrainement, de surcroît des vautours. C’est pour ça qu’on roule ou on court, pour être en pleine nature. Moi il y a quelques années quand je m’entrainais en Auvergne, il m’arrivait souvent de croiser des milans royaux dans le Livradois-Forez ou les monts du Cantal, mais pas en aussi grand nombre d’un seul coup ! Il m’est arrivé aussi mais beaucoup moins souvent de croiser des chamois dans le massif du Sancy.

    Pour le côté sauvage de la Hourquette d’Ancizan, cela risque en effet d’être un peu moins le cas. Outre le tour de France, la Hourquette d’Ancizan est sur le parcours d’une nouvelle cyclosportive pyrénéenne : la Marmotte Granfondo Pyrénées fin août (163 km), juge un peu : Argelès-Gazost, Tourmalet par Luz-Saint-Sauveur, Hourquette d’Ancizan, col d’Aspin par Arreau, Tourmalet par Sainte-Marie de Campan, Luz-Arbiden, un truc de malade ! Le problème, c’est que chez les cyclosportifs, il y a toujours une minorité qui se fiche bien de la planète et jette des gels sur les côtés de la route, parce-qu’ils sont prêts à tout pour gagner quelques secondes !

    Moi après le challenge du Vercors (154 km) où nous sommes passés par la route de Combe Laval la semaine dernière, j’ai grimpé le Ventoux hier par Bédoin, descente vers Malaucène et retour à Bédoin par le petit col de la Madeleine (448m). Et je dois dire que je suis un peu déçu par mon ascension : je pédalais certes avec régularité mais dans la forêt, mais mon compteur excédait rarement les 10,5 km/h et après le chalet Reynard quelques pointes à 16,5 km/h (alors que dans les années passées, j’avais fait des pointes à 18 km/h). Je le grimpe moins vite qu’avant, c’est clair.

    Il faut dire aussi qu’en dehors du col d’Herbouilly (1370m) sur le challenge du Vercors la semaine dernière, je n’avais pas dépassé les 626m d’altitude (col de Pertuis sur la Corima Drôme Provençale en mars), grimpant des côtes et cols courts, mais avec tout de même un assez bon kilométrage (2190 km depuis le début de l’année avant d’aborder le Ventoux). Mais avec le programme des cyclos les semaines suivantes, nul doute que je vais progresser sur les ascensions longues.

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