Après un week end pluvieux, un lundi ensoleillé. Changement dans les plans pour l’organisation. Au programme du jour, de nouveau le col de Portet (2215m). Il y a 8 jours, j’avais bien eu envie d’y aller mais malheureusement, après la Hourquette d’Ancizan et avant le col d’Aspin qui a suivi, il avait été de trop et j’en étais resté au Pla d’Adet. La sortie en elle même était déjà pas mal mais c’était bien dommage.
La particularité du col de Portet, c’est que les 8 derniers kilomètres se font sur une route en très mauvais état en plusieurs endroits et sont à éviter en vélo de route. C’est donc avec le Ridgeback que je compte m’y attaquer.
Pour ce qui est du profil et de la situation géographique, le col se situe en vallée d’Aure au dessus de Saint Lary et du Pla d’Adet (1680m). Les 7 premiers kilomètres de l’ascension (à 9,3% de moyenne tout de même) sont les mêmes que ceux qui mènent au Pla d’Adet. Ensuite se trouve la bifurcation avec la route du col de Portet que l’on rejoint après 1 km irrégulier. Le reste c’est 8 km sur cette piste, à 8% de moyenne.
Le total fait donc 16 km à 8,5% de moyenne. Les profils sur le net prennent en comptent les 2 premiers km entre Saint Lary et Vignec (pied réel de l’ascension), ce qui fait baisser le pourcentage moyen à 7,9% sur 18 km.
Le secteur n’est pas le plus pratique à atteindre pour moi. Ne voulant pas connaitre le même coup de barre que la dernière fois, j’ai décidé de m’éviter l’ascension de la Hourquette d’Ancizan en préalable et de prendre le train entre Tarbes et Lannemezan. Ça m’évite la première ascension mais du coup ça me fait remonter toute la vallée d’Aure de Lannemezan à Saint Lary. Ça fait 36 km mais sur cette route de l’Espagne, il y a très souvent un énorme trafic de poids-lourds et de voitures (sans compter qu’il y a souvent du vent). C’était vraiment ma crainte ces camions.
Le final du programme, c’était le col d’Aspin (1490m) pour rebasculer en vallée de Campan.
Les jours précédents ont été très frais voire froids. Malgré le beau temps en ce début de journée, j’ai opté pour partir avec la veste thermique. Je ne regretterai pas ce choix. J’avais le train en gare de Tarbes à 8h13. Sur le trajet d’une petite dizaine de kilomètres jusqu’à la gare, il y avait assez peu de voitures, un bon signe?
Toujours est-il que lorsque je suis arrivé à Lannemezan à 8h45 et que je me suis engagé sur la route de Arreau / Saint Lary, j’ai été agréablement surpris de voir qu’il y avait beaucoup moins de circulation que ce que je craignais. Evidemment il y en avait quand même, mais vraiment très peu de poids lourds et surtout que ce soit camions ou voitures, ils s’écartaient bien pour la majorité. Et en plus pas de vent, ça en devenait presque plaisant la vallée^^
Sans être en grande forme, les jambes n’étaient pas non plus mauvaises, juste ce qu’il fallait pour pouvoir rouler à un bon rythme. J’ai passé les différents villages de la vallée, Hèches, Sarrancolin, Arreau, Ancizan, Guchen, Bourisp avant d’arriver enfin à Saint Lary puis Vignec pied de l’ascension. La vue sur la route qui monte au Pla d’Adet (10 km de long) est toujours aussi impressionnante depuis en bas car on se rend bien compte de la pente.
Je me suis arrêté juste au pied pour enlever la veste thermique. J’avais aussi deux coups de fil à passer pour le travail. Le temps de les passer et d’avoir les personnes que je devais avoir. J’ai mangé une pâte de fruit. Puis c’est parti pour ces 7 km à 9,3% de moyenne, une vacherie tout en béton. Il s’est écoulé plus de 6 ans entre mon premier et deuxième passage sur cette route et voilà que seulement 8 jours plus tard j’y reviens pour le troisième passage^^
Je me suis trouvé un développement me permettant de pédaler légèrement en force comme je préfère. J’espérais pouvoir grimper en dedans mais la forme était un peu juste finalement. Les kilomètres à 9%, 10%, 10%, 9%, 9%, 8% et 10% ont défilé… Plus ça avançait et plus ça faisait mal aux jambes et ce n’est pas en passant à l’endroit de la fameuse attaque de Poulidor en 1974, marqué par une plaque, qu’on se dit qu’on va aller encore plus vite. Heureusement, j’arrivais à alterner la position et ça permet de ne pas trop forcer sur les cuisses. La traversée de Soulan redonne un peu d’air grâce à un très léger replat et aussi parce qu’on sent qu’on approche bientôt de la bifurcation.
Après cette rampe de 7 km, j’étais content d’arriver à Espiaube à 3 km du sommet du Pla d’Adet.
Quelques mètres de faux plat en descente avant de tourner à droite et de repartir sur du 8% pour arriver devant l’autre bifurcation avec la route du col de Portet. Ça y est, comme il y a 8 jours, je suis devant cette route, et ce coup-ci, je sens que ça va le faire.
Je suis pile à la moitié de l’ascension, 8 km de fait et 8 km à faire. En regardant tout en haut j’avais un aperçu de là où je vais aller. Je n’ai pas trainé pour m’engager sur la route. Les 8% paraissent bien faciles après les 7 premiers kilomètres. C’est bien heureux.
La route est devenue plus étroite mais il y avait toujours pas mal de voitures qui montaient. Les lacets se sont faits réguliers et nombreux. Après 1,5 km de goudron praticable, la route est devenue défoncée et avec beaucoup de caillasse. J’étais bien content d’être avec ma randonneuse et de moins craindre les crevaisons. Il y aura une autre petite partie plus haut où le goudron est meilleur mais c’est seulement passager avant que ça ne reparte sur la piste défoncée.
Plus je grimpais et plus la vue était impressionnante sur les lacets parcourus. Et la fatigue me gagnait de plus en plus aussi… Mais le paysage aide à digérer la pente ! Les troupeaux de vaches et de brebis étaient très nombreux et certains trainaient sur la route.
A un moment, à côté de moi, au dessus du vide, j’ai vu voler des milans bien reconnaissables à la queue triangulaire. L’un d’eux est passé au dessus de moi et j’ai pu voir les tâches blanches sous les ailes caractéristiques du Milan Royal. Ça fait plaisir d’en voir autant d’un coup quand on sait que ce rapace est en grand danger d’extinction et que la France et notamment la région Midi-Pyrénées est un des derniers endroits où il subsiste.
Un peu plus haut, dans un virage à gauche, je suis passé à côté d’une vache morte recouverte d’une bâche…
Alors que je grimpais et que j’apercevais le sommet au loin, j’approchais du tunnel situé à 1 km du sommet. J’avais lu qu’il était entièrement sombre et qu’il fallait faire attention aux animaux à l’intérieur. J’espérais juste que ce n’était pas des vaches. J’avais dans mon sac ma lampe frontale au cas où mais j’ai pu faire en sorte de me faire dépasser par 3 voitures juste avant le tunnel, si bien que comme elles roulaient au pas, je me suis calé derrière la dernière de la file et je me suis laissé guider. Dans le tunnel on n’y voyait rien du tout, je sentais juste qu’il y avait la présence de beaucoup d’animaux. Je distinguais les ombres et j’étais content de voir qu’il s’agissait de brebis plutôt que de vaches. Il y en avait énormément. Il a fallu s’arrêter 2 fois à cause de certaines qui traversaient. Heureusement que ce tunnel n’est pas excessivement long. A la sortie du tunnel il ne reste plus qu’un kilomètre. Je n’étais pas fâché d’en voir le bout mais le final se fait sur du 10% sur la caillasse, en plus avec des voitures qui descendaient et qui montaient…
Les jambes commençaient sérieusement à se faire sentir. Mais quel plaisir d’arriver au sommet, au terme de cette ascension.
Le décor est magnifique, à 2215m d’altitude. Une nouvelle belle ascension faite avec le Ridgeback. Le seul petit truc dommage c’est ce télésiège tout en haut qui gâche le paysage car ne l’oublions pas, ça reste encore la zone des stations de ski, même ici…
Après quelques minutes, je n’ai pas résisté à aller m’aventurer sur un premier sentier qui partait derrière une petite crête, j’avais envie de voir ce qu’il y avait derrière. Mais après environ 1,5 km sur ce sentier en mauvais état, je suis arrivé au bout de la piste à peu près praticable. Demi-tour vers le col de Portet et en revenant au col j’ai aperçu qu’on pouvait accéder par un chemin très raide jusqu’en haut du télésiège au dessus du col. Me voilà pris d’une bonne envie d’y grimper. Je me suis juste ré-arrêté un peu au col. Il y avait énormément de voitures.
Alors que je prenais des photos, un randonneur qui se préparait avec sa femme, m’a félicité. Nous avons commencé à discuter. Très très sympa le monsieur. Il a fait plus de 30 ans de vélo par le passé, il y avait de quoi bavarder. Ils partaient en rando de plusieurs jours vers les lacs de Bastan avec nuit au refuge, peut-être passera-t-il sur le blog. En tout cas nous avons discuté pendant pas mal de temps.
L’heure tournait et il me restait encore du chemin, du coup j’ai repris ma route. Et me voilà lancé dans ce raidar en direction du sommet du télésiège. C’est un chemin meuble plein de caillasse, ça patine pas mal et ça grimpe direct sur du 12%.
A cet instant là, j’entends un couinement et en tournant la tête vers ma gauche, je vois une marmotte juste à quelques mètres ! Je me suis arrêté et j’ai essayé de la prendre en photo. Elle est restée quelques secondes là à quelques mètres de moi avant de rentrer dans son terrier. Ça fait plaisir d’en voir.
J’ai repris mon chemin et voilà que la pente passe à 16% ! Et sur une bonne distance en plus ! Ça patinait et alors que je tentais tant bien que mal d’avancer, mon vélo s’est planté dans la partie sablonneuse et j’ai dû mettre pied à terre et pousser le vélo sur 150m le temps de quitter la partie raide et de pouvoir repartir sur le vélo. La vue dominante sur le col de Portet était vraiment sympa depuis le lacet du dessus. Et en admirant tout ça, quelle surprise de voir un camion monter sur la piste qui mène au col de Portet !!! Déjà que c’est pas large, en mauvais état et tout ça, ça fait bien bizarre. Et quelle surprise supplémentaire de le voir continuer après le col de Portet sur le chemin que je viens de prendre à 16%. Et le voilà qui me dépasse. Heureusement il y avait de la place pour que je me mette dans l’herbe. J’ai salué le chauffeur pour qui ça n’a pas dû être une partie de plaisir cette montée. Ce camion, j’allais m’en rendre compte quelques instants plus tard, allait juste amener du matériel pour réparer le télésiège tout simplement…
J’ai continué la piste, pour y aller tout en haut. C’était beaucoup moins raide que juste avant. Dans un virage en épingle à gauche, il y avait un chemin qui partait tout droit. Je suis allé voir si il y avait un point de vue à quelques mètres de là car ça semblait dégagé. Il s’agit en fait du col de Terre-Nere à 2274m comme je le verrai une fois rentré le soir. C’est le bout de la piste à cet endroit, du coup je suis revenu à ce virage en épingle pour continuer jusqu’au télésiège qui est encore plus haut.
Quel beau moment quand j’y suis arrivé. Il y avait juste le chauffeur du camion et 2 ouvriers qui s’affairaient sur le télésiège mais sinon, j’étais tout en haut d’un petit pic et arriver ainsi en vélo de la plaine jusqu’au bout de la piste là avec le vide devant moi, ça déménage. J’étais à 2325m d’altitude à cet endroit au sommet du Soum de Terre Nere.
Je suis resté longtemps en haut. En bas je voyais la bifurcation de la route du Pla d’Adet au virage d’Espiaube à 1500m d’altitude. Je voyais une bonne partie de la piste qui monte au col de Portet, le tunnel à 1 km du col ainsi que le col. Tout en bas je voyais la vallée presque 1700m plus bas et de l’autre côté de la vallée j’apercevais le col d’Azet (1580m) et derrière de l’autre côté, je voyais le col de Peyresourde (1569m) et Peyragudes. Le massif du port de Balès (1755m) juste encore derrière avec le secteur du luchonnais et de la Barousse. Sur ma droite et derrière moi, c’était les sommets qui masquaient les fameux lacs du Néouvielle.
Et devant et au dessus de moi, de nombreux vautours qui planaient en cercle. Et plus les minutes passaient et plus ils se décalaient au dessus de moi^^ Leurs ombres passaient sur moi. Sacré spectacle et ambiance. J’ai essayé d’en prendre en photo quand ils passaient juste au dessus de moi, mais avec le mouvement c’était compliqué.
J’ai pris aussi des videos et après avoir admiré encore plusieurs minutes les sommets avec les nuages qui bourgeonnaient, j’ai commencé à songer à redescendre. Ça fait du bien de se ré-oxygéner là mais toutes les bonnes choses ont une fin… Il restait encore le col d’Aspin à grimper ensuite….
Voici une video prise de là-haut, au début on voit les vautours qui volent, puis ensuite à 10sec on voit bien plein centre en bas le virage d’Espiaube avec la bifurcation Pla d’Adet / Portet, on voit en face l’autre versant de la vallée d’Aure avec le col d’Azet et Peyragudes qu’on distingue de l’autre côté, à partir de 30sec on aperçoit le tunnel qui est à 1 km du sommet du col de Portet, puis le col de Portet à 35 sec.
J’ai entamé le retour. D’abord la redescente sur le col de Portet qui est 100m plus bas en altitude. La partie à 16%, je l’ai faite à pied car vu le terrain je ne me sentais pas de risquer de rater le virage en épingle à côté du ravin. J’ai ensuite ré-enfourché le vélo pour finir cette partie raide très lentement avec beaucoup de prudence.
Une fois revenu au col de Portet, la piste devient plus large et reste dans des pourcentages n’excédant pas les 11%. C’est déjà mieux. Le freinage sur le Ridgeback n’était pas bon, je ressentais un déséquilibre et j’avais moins d’assurance. La double position des freins est tout de même fort pratique. Je ne dépassais pas les 25 km/h sur les parties défoncées recouvertes de caillasse.
Avant de repasser le tunnel après 1 km de descente, j’ai regardé derrière moi et j’ai vu une voiture qui descendait. J’ai ralenti de façon à ce qu’elle soit juste derrière moi à l’entrée du tunnel, ainsi je n’avais pas besoin de sortir ma lampe frontale du sac. Ça m’a servi pour voir que les brebis remplissaient le tunnel. Mais la voiture s’étant arrêtée avant d’entrer dedans, je me suis vite retrouvé dans l’obscurité complète, j’entendais les cloches de brebis et distinguais par moment les silhouettes. Heureusement, assez vite j’ai revu la clarté de la sortie du tunnel. Ouf. Mes pneus étaient bien sales en sortant du tunnel.
Durant toute la descente de la piste tantôt en très mauvais état, tantôt plus praticable, j’ai fait de nombreux arrêts photos. A un moment, un énorme troupeaux de vaches s’est mis à traverser la piste devant moi. Il y en avait plusieurs centaines et lentement, elles passaient de la droite vers la gauche. Il y avait beaucoup de veaux (donc des vaches agressives autour) et des taureaux que j’ai repéré, je suis donc resté à distance à attendre. Mais à un moment un veau a laissé un espace et j’y suis allé pour passer. D’autres vaches avaient commencé à traverser et ont paniqué, fallait les voir courir et tenter de grimper le plus possible sur le talus à gauche^^ Elles ont même créé des minis éboulis en grimpant^^
Les kilomètres ont défilé et je n’étais pas fâché de revenir au virage d’Espiaube à la bifurcation avec la route du Pla d’Adet sur du goudron en bon état car je commençais à avoir mal aux mains à force de freiner fortement. Là je me suis arrêté pour mettre ma veste thermique car il faisait frais et j’allais descendre bien plus vite maintenant que j’étais sur la route goudronnée. J’ai regardé tout en haut et j’ai vu le pic avec le sommet du télésiège où je suis monté.
Les 7 km à 9,3% de descente vers Saint Lary se sont avalés à grande vitesse, j’avais pris pas mal de photos la dernière fois, ce coup-ci j’ai tracé. Une fois en bas, j’ai enlevé ma veste thermique et me voilà parti dans la vallée pour rejoindre Arreau à 11 km de là. Manque de chance, le vent s’est levé et soufflait de face, il y avait des moments j’avais l’impression de ne plus avancer. En plus mes jambes commençaient à fatiguer… Je n’avais mangé au final que 3 pâtes de fruit depuis le départ…
Alors que je n’étais plus très loin de Arreau, j’ai traversé le village de Cadéac et un cycliste me rattrape et me dit « Bonjour Idris ». C’était Michel du blog Hountarrouya !!
Cela fait pas mal de temps que nous suivons nos escapades respectives sur le net. Il m’avait dit qu’il allait passer quelques semaines en vallée d’Aure. Et voilà que nous nous rencontrons là !! C’était super sympa. Nous nous sommes arrêtés pour discuter pendant pas mal de temps. Michel avait eu un gros accident en vélo il y a 1 an et demi presque et est en train de retrouver ses repères sur les sorties et les ascensions.
C’était bien sympa de discuter. Nous avons roulé quelques kilomètres le temps de retrouver la route principale menant à Arreau. C’est à l’intersection que nous nous sommes quittés. A la prochaine !!
Je suis reparti le vent dans le nez vers Arreau. Je suis allé directement en direction du col d’Aspin. J’avais d’autres coups de fil à passer pour le travail et je me suis donc arrêté dans le 2e kilomètre de la montée encore en faux plat. Le temps de passer mes coups de fil et de manger une pâte de fruit, je suis reparti dans l’ascension. J’étais un peu mieux qu’il y a 8 jours, mais je sentais que la fin de l’ascension allait être un peu dure.
Les jambes faisaient sérieusement mal. Je grimpais sur 38×28, car je préfère être un peu en force plutôt que de trop tourner les jambes comme j’en avais eu la sensation la dernière fois dans cette même ascension en fin d’enchainement.
Heureusement, il faisait beau et le paysage était superbe. Par ailleurs il ne faisait pas trop chaud non plus.
Je commençais à avoir du mal. Il restait encore 5 km à 8,5%, j’ai choisi de boire une gorgée de coca d’une bouteille que j’avais prise dans le sac. En guise de potion magique ça redonne du peps. Ça fait du bien et j’ai pu rallier le sommet. Pas fâché d’être en haut tout de même vu la fatigue que je ressentais. En plus les nuages commençaient à se faire plus nombreux côté vallée de Campan et le Pic du Midi dépassait tant bien que mal des nuages.
Je ne me suis pas attardé en haut du col d’Aspin et je me suis élancé dans la descente vers Sainte Marie de Campan. Une bien belle descente. Je me suis arrêté à Payolle pour remplir un bidon d’eau avant de repartir. Il y avait énormément de voitures dans la suite de la descente et la vallée. Beaucoup ne s’écartaient pas…
Quant à moi, j’étais sacrément bien entamé et pendant plusieurs kilomètres je pédalais sans pouvoir être à bloc avant de m’y remettre sur les 10 derniers km. J’avais vraiment très mal aux jambes et c’était un soulagement de rentrer !
Quelle belle sortie ! Quels paysages superbes et quelles belles montées ! Une sortie bien particulière avec la grosse ascension du col de Portet avec son début très raide et son final sur la piste, les beaux paysages, les marmottes, les vautours puis ensuite le col d’Aspin.
C’était bien sympa de rencontrer un passionné en haut du col de Portet et ensuite de rencontrer Michel que je connaissais sur internet jusque là.
Le paysage du col de Portet a été mérité. Après l’avoir tenté il y a 6 ans lors de ma…3e sortie en montagne et avoir pris une grosse fringale, puis il y a 8 jours alors que je n’étais pas en forme, ça fait plaisir ce coup-ci d’avoir pu y aller même si les sorties tentatives précédentes étaient déjà des sorties pas mal.
Pour aujourd’hui ça fait 152 km et 3000m de D+.
(8 commentaires)
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Hello Idris
J’espère te revoir pendant mon long séjour.
Amitiés.
Mimi
Author
J’espère aussi Michel, je te dirai quand je repasserai en vallée d’Aure 🙂
Pédale bien !!
A la prochaine !! 🙂
Salut Idris
Super cette sortie , et vraiment jusqu’ en haut de la montagne ,panorama splendide , ca vaut le coup ,
une belle ascension finalement , mieux que la station du plat d’adet , et en plus les moutons , les vaches tout y est , lol , le roi de la photo , lol
le col d’aspin a du etre un peu dur après , non? aussi bien physiquement que moralement ?
ce matin reprise du boulot pour moi , mais content de mon passage à Grenoble avec 11 sorties vélo en 3 semaines ,
a+ pour de nouvelles aventures
Laurent
Author
Salut Laurent 🙂
Merci 🙂 Ouais c’était vraiment top cette sortie. L’Aspin a été un peu dur sur la fin mais je le connais tellement par coeur que je sais à quoi m’attendre et que maintenant je sais que quelque soit ma forme je peux arriver au sommet^^ C’est l’avantage de le connaitre par coeur.
Pas mal ça 11 sorties en 3 semaines !! 🙂 Le petit bonhomme a dû apprécier 😀 J’espère que ta reprise du boulot n’a pas été trop difficile…
A la prochaine 🙂
Encore une sacrée ballade avec un dénivelé important ! Tout ça avec un vélo qui doit j’imagine être plus lourd que ton vélo route! Respect. J’ai passé quelques jours vers Montrejau (Tibiran-Jaunac) et j’ai pu grimper l’Aspin qui est deja en soi un beau morceau… alors j’imagine bien que de grimper le monstre que tu as fait juste avant….. l’enchainement a du être difficile !
Quelle belle région 🙂
Author
Salut Baptiste 🙂
Merci pour ton message 🙂
Oui le Ridgeback est plus lourd, pneus un peu plus larges, porte bagage, pas tout à fait les mêmes braquets. Mais il est très beau ahah 😀
Ah ouais à Montréjeau tu as dû pouvoir faire des beaux parcours dans le Comminges 🙂
J’ai du retard dans la lecture sur ton blog, je vais aller lire tout ça 🙂
Effectivement, on a lu quelques jours et quelques sorties après les étangs du Bastan. Ravi que tout se soit bien passé et moment sympa passé en votre compagnie avant de partir en rando.
Pour nous aussi, depuis, d’autres photos de montagne dont une série en Andorre à la Coma Pédrosé à un peu plus de 2900.
Les étangs du bastan : une idée car une bonne partie peut se faire à bicyclette.
Cordialement
Author
Salut Christian,
Merci pour ton message 😉 C’était un plaisir aussi. ça vous fait de belles randos depuis !!
Merci de l’info pour les étangs du Bastan 😉
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