Parcours du Tour de France 2017

ça y est la présentation tant attendue du parcours 2017 est arrivée !!

En voici la carte

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Le parcours est globalement équilibré d’un bout à l’autre et empruntera les 5 massifs montagneux de la France, une première depuis 1992 (où les Pyrénées avaient quand même été escamotées).

Seulement 3 arrivées en altitude (Vosges, Pyrénées et Alpes) mais pas mal d’étapes accidentées qui s’annoncent nerveuses.

Forcément, vu que tous les massifs montagneux sont représentés, ça diminue le nombre d’étapes par massif, ainsi il y aura 1 étape dans les Vosges, 2 étapes dans le Jura, 2 étapes dans les Pyrénées, 1 étape dans le Massif Central et 2 étapes dans les Alpes.

Dans l’ordre, nous connaissions déjà le départ de Dusseldorf avec un contre la montre de 13 km pour commencer. Normalement, les écarts ne devraient pas être trop importants.

La suite se fera entre Belgique et Luxembourg avec des arrivées pour sprinteurs et puncheurs.

Dès la 5e étape ce sera l’étape des Vosges et la première arrivée en altitude avec la Planche des Belles Filles, une étape qui se résumera à une course de côte je pense, du fait de l’absence de col avant. La route étant étroite, le placement sera important. Petit bémol, ça va rappeler des bons souvenirs à Froome…

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Ensuite le Jura va se dresser devant les coureurs. Lors de la 8e étape, le parcours sera accidenté avec une arrivée à la station des Rousses où Chavanel avait gagné en 2010. Je ne pense pas que de gros écarts se fassent sur cette étape.

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Par contre, l’étape suivante, la 9e, entre Nantua et Chambéry s’annonce comme l’étape reine du Tour !! Plus de 4000m de D+ avec l’enchainement du col de la Biche, du Grand Colombier par son versant le plus raide, puis le Mont du Chat ! Les pourcentages vont dépasser ponctuellement les 20% et les pentes moyennes seront de l’ordre de 10% sur environ 10 km. Le Mont du Chat ne sera emprunté que pour la 2e fois sur le Tour après 1974 où Poulidor avait fait douter Merckx pendant quelques minutes avant de se faire rattraper dans la descente. Une descente qui s’annonce périlleuse. J’ai grimpé ce côté là en 2013 et je dois bien dire que c’est raide et étroit, des écarts pourront se faire dans la descente et je vois bien un coureur comme Bardet tenter quelque chose.

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Après un passage en Dordogne, le Tour va arriver dans les Pyrénées pour 2 jours avec une entrée par Pau.

Va alors se présenter la 2e arrivée en altitude de ce Tour, Peyragudes, au dessus du col de Peyresourde. Cette étape passera par Tarbes puis ira chercher le col des Ares, le col de Menté, le port de Balès avant la montée à l’altiport de Peyragudes (avec des passages à 17%). L’étape pourrait être pas mal mais je suis déçu que les Hautes Pyrénées soient escamotées ainsi que les grands mythes. Pas d’Aubisque, pas de Tourmalet ni d’Aspin à se mettre sous la dent… 🙁

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Le lendemain pour la 2e étape des Pyrénées, ce n’est pas mieux avec seulement 100 km en Ariège avec le col de Latrape, le col d’Agnes, le Mur de Péguère (et ses passages à 18%) pour une arrivée à Foix. Le format court peut inciter à l’attaque mais je déplore l’absence de grande ascension telle que le port de Pailhères… Pour ma part j’ai grimpé les 2 derniers cols mais par les versants opposés à ceux que vont monter les coureurs.

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Ce sera vite fini pour les Pyrénées. La sortie se fera entre Blagnac en banlieue toulousaine et Rodez qui a une place particulière dans mon coeur puisque j’y ai passé 2 ans pour les études. L’arrivée promet d’être costaud !

La suite se fait à travers les contreforts du Massif Central jusqu’au Puy en Velay, une étape qui me semble convenir à un baroudeur comme Voeckler ou un puncheur du style d’Alaphilippe.

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Vient ensuite le dernier massif montagneux, les Alpes. Pour la 3e fois d’affilé il s’agit du dernier massif emprunté. 2 étapes au menu. D’abord celle reliant La Mure à Serre Chevalier via le col d’Ornon, le col de la Croix de Fer et le col du Galibier via le Télégraphe. Une étape qui va me rappeler beaucoup de bons souvenirs. J’avais apprécié les montées de la Croix de Fer et du Galibier par ce versant. L’arrivée se fera après 28 km de descente, du coup je ne pense pas que de gros écarts se feront…

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Le lendemain ce sera la dernière étape de montagne et la 3e arrivée en altitude entre Briançon et le sommet du col de l’Izoard. D’abord 100 km de plat avant d’aborder le col de Vars par le versant Barcelonette puis le col de l’Izoard par Guillestre et sa mythique Casse Déserte. L’arrivée au sommet promet d’être spectaculaire et à mes yeux il s’agit de l’étape que j’ai le plus envie de voir. J’ai eu l’occasion de faire ces 2 ascensions et je pense que l’enchainement avec l’arrivée en haut sera prometteur.

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La suite c’est un contre la montre de 23 km à Marseille la veille de l’arrivée aux Champs Elysées.

Pour ce qui est des CLM, ils éviteront de faire trop d’écart ce qui est plutôt une bonne chose.

Le parcours est tracé mais ce sont les coureurs qui feront la course.

Globalement ce parcours me laisse une impression mitigée. Pas de grand mythe à part la Croix de Fer, le Galibier et l’Izoard, mais un parcours qui devrait favoriser de faibles écarts et du coup un suspense plus long que cette année je pense.

(10 commentaires)

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    • Vincent on 19 octobre 2016 at 14 h 21 min
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    Hello Idris

    De mon côté, je suis vraiment déçu du tracé de ce Tour de France. Globalement – Beaucoup trop d’étapes de plaine, très peu de vraie montagne (5 étapes + la planche des belles filles), pas de contre la montre en côte, les pyrénées encore une fois avant les alpes et un tour qui ne « ressemble à rien » (on s’approche jusqu’au contrefort des alpes, pour repartir dans les pyrénées et revenir de nouveau aux alples par la suite). Le seul truc qui me plaît bien dans le dessin global c’est le nombre limité de km de contre la montre et le fait qu’on ait quelques étapes dans les massifs intermédiaires. Les quelques étapes pour baroudeurs – les Rousses/Le Puy en Velay sont bien tracées.

    En ce qui concerne les étapes de montagne, j’aime bien l’étape de Peyragudes qui devrait offrir un terrain propice aux attaques – Menté/Balès c’est vraiment dur et il n’y a plus un mètre de plat à partir du bas de Balès. J’aime aussi l’étape du Galibier – depuis le temps qu’on réclame le retour des grands cols de plus de 2000m – dommage simplement que l’arrivée soit aussi loin du sommet. L’étape de l’Izoard me déçoit vraiment par contre – pour une dernière étape de montagne, 120 bornes de plat avant d’arriver au 1er col – Vars -qui n’est en plus pas extrêmement difficile, c’est vraiment décevant. Très probable que ça se résume à une course de côte à l’Izoard. L’étape Nantua-Chambéry avait tout pour être extraordinaire – 3 cols HC, du pourcentage démentiel, un enchaînement Biche/Colombier par Artemare magique, mais à mon sens ASO a réussi à la gâcher en rajoutant 10km de plat inutile en descendant le Colombier par Anglefort plutôt que Culoz + en traçant la ligne d’arrivée trop loin de la descente du chat. De plus, c’est typiquement l’étape que l’on voudrait voir en fin de tour pour qu’un leader n’ayant plus rien à perdre fasse tout péter dès le col de la Biche. là en première étape de montagne, qui va prendre le risque d’attaque de loin? Je crains que la bagarre se limite au chat. J’espère avoir tort… Enfin l’étape Saint-Girons-Foix est une blague de mauvais goût. 100km? pourquoi pas 50 la prochaine fois ? Je connais très bien ces routes et si Latrape/Agnès est un bel enchaînement, et le col d’Agnès très difficile de ce côté, la descente vers Massat est beaucoup trop longue et plate sur le bas pour espérer des attaques de leader dans Agnes – d’autant plus que le début la montée de Péguère vers le col des Caougnous ressemble plus à du faux plat qu’à de la montée. Péguère après le col des Caougnous est vraiment extrêmement dur, mais ça ne fait que 3,8km. Impossible de creuser un écart suffisant pour compenser les 30 bornes de descente sur Foix – d’autant plus que la descente n’est vraiment pas très pentue. Pourquoi ne pas faire l’arrivée au Bout de Touron au dessus de Foix ???

    On va se rassurer en se disant que les coureurs font la course, mais quand on voit le potentiel du territoire français, on ne peut que regretter une fois de plus la timidité d’ASO.

    A bientôt

    Vincent

    1. Salut Vincent,

      L’étape de Peyragudes je ne sais pas si elle offrira un beau spectacle. L seule fois où ça a attaqué dans le port de Balès pour les favoris c’était en 2010…
      Je reste sceptique, il manque quelques choses à cette étape je trouve, un gros col en plus…
      Pour l’étape de l’Izoard, les organisateurs ont voulu le mettre en avant et du coup je pense, enlever des difficultés avant pour que si basculement au général il y a, ça se fasse dans l’Izoard.

      L’arrivée de l’étape du Mont Chat ne pouvait pas se faire plus tôt, il faut aller jusqu’à Chambéry pour avoir l’espace suffisant.

      Et pareil pour moi l’étape ariégeoise c’est la grande déception de ce Tour, pas de grand col et un kilométrage ridicule avec un final qui va favoriser les regroupements…

  1. Salut Idris,
    Sympathique présentation… mais tu as oublié de parler d’une étape DANTESQUE qui va se dérouler en… Côte-d’Or 😉 !!! L’arrivée est à Nuits-st-Georges à 12 km de chez moi. Mais j’irais pas les voir, j’aime pô les courses avec les dopés ha ha ha !

    1. Salut Joris 🙂

      Ah bah tiens je pensais pas que Nuit Saint Georges c’était si proche de chez toi !!
      Pour moi le Tour de France ça permet de se prévoir une belle sortie en montagne avec une diversion par rapport à d’habitude quand je pars pédaler 😀

    • Anthony C on 21 octobre 2016 at 20 h 11 min
    • Répondre

    Salut Idris.

    Pour moi, ce tour propose de bonnes innovations mais aussi des absurdités.

    Le bon, c’est ce génial « tryptique des cols-raidards du Sud-Jura »: Biche, Grand Colombier, Mont du Chat. Dommage qu’ils aient inclus dans l’étape 8 km de vallée qui auraient pu être évités entre Anglefort et Culoz. Mais oui parce-que la descente du Mont du Chat n’est pas large, elle favoriserait plus des coureurs esseulés que des groupes de poursuivants groupés. Espérons pour toi aussi que dans les prochaines années tu auras l’occasion d’accrocher le Grand Colombier à ton palmarès.

    C’est aussi cette arrivée à la station des Rousses.

    Il y a aussi cette belle étape entre Laissac et le Puy-en-Velay, qui passera par le plateau de l’Aubrac et la Margeride, bien que cela ne soit qu’une étape pour baroudeurs. Mais je n’ai jamais vu le Tour de France passer par là. Or le plateau de l’Aubrac est un régal pour les yeux. Il y a peu de dénivelé quand on arrive sur le Plateau mais des estives à perte de vue. Je te souhaite de pouvoir pédaler un jour en ces lieux. Quand à la Margeride, ses forêts d’altitude ont abrité autrefois la bête du Gévaudan et le Tour passera à côté d’une réserve de bisons d’Europe.

    L’étape de Peyragudes est bien tracée et j’approuve aussi celle de Foix. J’aimerais quand même que dans le futur le tour se diversifie dans les Pyrénées (Font-Romeu, Les Angles, Le Mourtis, Superbagnères, Pal et le Cortals d’Encamp pour Andorre…).

    J’approuve le retour du Galibier mais comme toi je m’interroge sur son caractère décisif. En 2007, Contador s’était fait reprendre dans la descente de Briançon malgré une sérieuse attaque dans le col du Galibier.

    Pour l’Izoard, on ne peut pas s’attendre à une offensive lointaine étant donné le peu de difficultés sur la première centaine de kilomètres de l’étape et parce-qu’il faut longer le Guil en faux-plat montant après la descente de Vars. J’espère que les coureurs joueront le jeu dans l’Izoard à la différence de cette année dans le Joux-Plane où il n’y a rien eu si ce n’est une défaillance de Fabio Aru et d’autres arrivées en altitude où le spectacle avait été bien fade (Mont Ventoux 2009, Ax-3 Domaines 2010, Luz-Arbiden et Plateau de Beille 2011…). J’espère des scénarios plus proches du duel Schleck-Contador dans le Tourmalet en 2010 ou encore de l’échappée d’Andy Schleck et des efforts de Cadel Evans, façon Miguel Indurain, pour réduire l’écart dans le Galibier en 2011.

    Pour les déceptions, contrairement à toi, je ne goûte pas trop à ces contre-la-montres trop courts. J’aurais espéré un CLM d’au moins 35 km.

    Aussi, je trouve que passer par des cols ardéchois pour terminer en vallée du Rhône comme Mende-Valence en 2015 est une horreur. Ayant fait plusieurs fois l’Ardéchoise, je soutiens qu’une belle étape pour baroudeurs aurait pu être construite en Ardèche plutôt que cet escamotage certain. Par ailleurs, le Tour de France aurait plutôt intérêt à revaloriser le Massif Central (arrivées possibles au Pas de Peyrol, au col du Béal, au col de l’Oeillon, à la station de la Croix de Bauzon… sans parler des Cévennes mais là ce serait peut-être préjudiciable pour la protection du parc national).

    Enfin, j’apprécie la montée de La Planche des Belles Filles mais elle commence à monopoliser les arrivées dans les Vosges. Moi à la place, j’aurais proposé un enchaînement comme ceci: Ballon d’Alsace par Saint-Maurice sur Moselle, descente vers Sewen, col du Hundsrück, montée du Grand Ballon par Willer-sur-Thur pour arriver sur le toit des Vosges.

    Pour Peyragudes, c’est la même arrivée qu’en 2012 où ils ont rajouté quelque chose ?

    1. Salut Antho 😉

      Merci de tes impressions 🙂
      Moi tu vois je trouve que les étapes pyrénéennes ne sont pas top, surtout celle de l’Ariège… Je n’y crois pas du tout.
      Pour les Vosges, c’est vrai que la Planche des Belles Filles masque le reste, après je ne connais pas trop le coin là bas pour imaginer d’autres parcours.

      L’Aubrac j’y ai déjà pédalé en vélo quand j’étais étudiant à Rodez, c’est sublime effectivement et d’un calme absolu !! 🙂

      Pour la diversification des Pyrénées, le problème vient pour la logistique et l’étroitesse de certaines stations et aussi sur l’éloignement par rapport aux lieux d’hébergement je pense. Et puis il faut que les communes acceptent de payer…

      Pour l’arrivée à Peyragudes ils vont la faire à l’altiport ce coup-ci ce qui rajoute un final de 350m à 17%. Ils vont goudronner l’allée qui rejoint la piste de l’altiport 😉

    • Anthony C on 21 octobre 2016 at 22 h 37 min
    • Répondre

    Salut Idris.

    C’est vrai que cette courte étape en Ariège ressemble plus à une étape pour baroudeurs que pour le classement général. Mais elle est mieux tracée qu’en 2012 où Pescheux avait rajouté un détour inutile avant l’arrivée à Foix. D’autres suggéraient de grimper le col de la Core comme premier col de cette étape.

    Pour Superbagnères, j’ai cru lire un jour que les camions d’ASO ne pouvaient pas passer par les ponts menant à la vallée du Lys (camions trop lourds). Pour moi, c’est un prétexte bidon d’autant qu’ils le faisaient encore dans les années 1980. Cette route est assez large et le parking sommital plutôt grand, tu l’as vu récemment. Et puis leurs camions, ils n’ont qu’à les laisser à Luchon. Le Giro est déjà passé par des routes plus étroites. Quant à Font-Romeu, vu que c’est une grande station de ski, il serait bizarre que l’accès en soit impossible pour la logistique ASO.

    Ah oui ces 100000 euros pour recevoir une arrivée, ASO ne pense qu’au pognon.

    Sinon, les Vosges c’est vraiment top pour le vélo, sauf en hiver où les routes doivent être verglassées. Des trains express régionaux (ligne Mulhouse-Kruth et ligne Colmar-Munster il me semble) permettent de se retrouver au pied de la route des Crêtes et du Petit Ballon. C’est long depuis les Pyrénées mais ça en vaut la peine.

    1. Oui pour Superbagnères j’y crois pas trop à cette excuse…

      Vivement la présentation du parcours du Tour 2018 du coup^^

  2. Salut Idris,

    Jolie présentation des étapes de montagnes 🙂

    Pour ma part, il m’a tellement botté ce parcours, que je me suis inscrit pour l’Etape du Tour Briançon-Col de l’Izoard… Ca risque de piquer sévèrement mais en roulant à deux, on devrait pouvoir la terminer tranquillement 😉

    En revanche, si tu as des infos pour le Col de Vars et Izoard, je suis preneur 🙂

    A bientôt

    FG

    1. Salut François 😉

      Cette année je trouve le parcours de l’EDT moins dur que les années précédentes.
      C’est vrai qu’il y a 100 km avant le col de Vars mais en terme de difficulté, ça aurait pu être pire.

      J’ai eu l’occasion de grimper ces 2 cols dans des enchainements.

      Pour le col de Vars, il fait 14 km mais ce sont les 5 derniers qui sont durs entre 9 et 10%. Il y a quelques lacets et la vue y est superbe, en premier col je pense qu’il est gérable relativement facilement car la difficulté n’est pas interminable.

      Ensuite il y a 20 km de descente (avec quelques centaines de mètres à remonter au milieu), puis à partir de Guillestre il y a 31 km jusqu’à l’Izoard. D’abord 16 km à remonter dans la vallée du Guil, c’est très beau et en pente douce avec juste 1 à 2 km à 7% aux alentours du 12e kilomètre (environ 2 km avant la bifurcation Agnel / Izoard). (note il y a 2 tunnels courts dans cette première partie dont 1 qui n’est pas éclairé)
      Une fois que tu tournes à gauche, tu attaques les 15 derniers km qui sont à plus de 7% de moyenne. D’abord tranquille sur 3 km puis après il y a une rampe rectiligne avec 4 km entre 8 et 12% exposé en plein soleil, ensuite c’est la forêt avec des lacets assez réguliers, le tout sur du 9% pendant 4,5 km. Après c’est le mythe !! La Casse Déserte, juste sublime, tu as une petite descente de 500m puis ensuite tu as les 2 derniers km à 9 %.

      La difficulté de l’Izoard pourrait venir du vent de face dans la vallée du Guil, puis de la chaleur dans la partie de 4 km entre 8 et 12%.

      Tu as tout là :
      http://velomontagne.fr/col-dizoard-informations-et-profil/
      http://velomontagne.fr/col-de-vars-informations-et-profil/
      http://velomontagne.fr/10-aout-2014-21e-sortie-col-de-vars-cime-de-la-bonette-et-col-de-vars/
      http://velomontagne.fr/8-aout-2014-19e-sortie-col-agnel-et-col-dizoard/

  1. […] c’est sur le col de Peyresourde qu’aura lieu une randonnée cycliste en vue du Tour de France qui va passer à l’altiport de Peyragudes. La nouvelle arrivée à 17 % va être inaugurée […]

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